Face au développement des nouvelles technologies et à l’arrivée des fintechs, l’affacturage s’impose comme un moyen de financement court terme de plus en plus simple d’accès et rapide à mettre en place. En outre, le coût de cette solution diminue actuellement sous l’effet notamment de la baisse des taux.
A ce jour, de nombreuses entreprises restent réticentes à avoir recours à une solution d’affacturage, qu’elles estiment longue à mettre en place et coûteuse. Toutefois, l’arrivée sur le marché de nouvelles plateformes technologiques propres à accélérer et à simplifier la cession de créances pourrait, dans les années à venir, les faire changer d’avis. Certaines entreprises, qui recourent depuis plusieurs années à ce mode de financement, ont à ce titre déjà constaté une évolution sensible. C’est le cas, par exemple, d’Elfimm Conseil (500 000 euros de chiffres d’affaires en 2015). En raison des délais de paiement de ses clients, qui dépassent régulièrement le seuil de 60 jours, le bureau d’études cherchait un financement court terme pour améliorer son besoin en fonds de roulement. «Cependant, peu de factors acceptent aujourd’hui de travailler avec des entreprises évoluant dans le secteur du bâtiment, notamment en raison du système de facturation (à l’avancement des travaux), qu’ils jugent trop risqué», précise Tiffany Legeay, dirigeante associée.
Collaborant jusqu’en 2015 avec des factors traditionnels, filiales de banques, Elfimm Conseil était mécontent des conditions exigées, qu’il s’agisse de l’obligation de faire signer la facture par le client avant de la céder comme des contraintes relatives aux volumes de créances à céder chaque année, mais également des tarifs appliqués. Dans ce contexte, la société a décidé, il y a un an, de se tourner vers la fintech Finexkap. «Nous...