Les entreprises françaises, trés présentes à l’international, s’exposent à des risques de change de plus en plus complexes. Si elles sont satisfaites de leurs couvertures, selon le baromètre réalisé par Spoking Polls, Kyriba, Deloitte et Option Finance, elles souhaiteraient en revanche disposer d’outils plus performants.
Les problématiques de risque de change ne sont plus seulement réservées aux grandes entreprises. Elles concernent désormais les sociétés de toutes tailles. C’est un des premiers constat qui ressort de l’enquête réalisée par Spoking Polls, Kyriba, Deloitte et Option Finance ces dernières semaines, auprès de 138 directeurs financiers et trésoriers en France. Si 85 % des groupes avec un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros, ont plus d’un milliard d’euros – en contre-valeur – exposés aux variations de change, près d’un tiers des sociétés de taille inférieure affichent plus de 200 millions d’euros exposés à ce risque.
Les entreprises basées en France sont principalement exposées aux variations des devises nord-américaines (dollar ou du dollar canadien). Mais leurs relations commerciales avec des pays proches géographiquement les rend également sensibles aux variations des devises européennes hors zone euro (livre sterling, franc suisse et devises d’Europe de l’Est [forint hongrois, couronne tchèque, rouble biélorusse]). Elles sont également en risque s’agissant des devises asiatiques et sud-américaines, mais dans une moindre mesure car un grand nombre de transactions avec ces pays sont réalisées en dollars.
Plusieurs devises couvertes
Dans ce contexte, les besoins de couverture des entreprises sont importants. D’après l’étude, les grands groupes se couvrent en moyenne contre les variations de 3,4 devises. Ils choisissent principalement de se protéger contre les variations des devises d’Europe de...