En vue de l’établissement de leurs comptes semestriels, les entreprises doivent signaler les changements de méthode ou de normes. La consolidation est au cœur du programme 2014.
Si l’AMF publie chaque année une recommandation en vue de la clôture annuelle, en revanche, pour l’instant, elle ne sort rien s’agissant des semestriels. A chaque cabinet donc de se faire sa propre liste des sujets à observer de près et des nouvelles normes à appliquer avec vigilance. En présentant, lors d’une conférence IMA qui s’est tenue le 18 juin, les points d’attention relatifs aux semestriels à leurs confrères et collègues des directions financières, Daniel Civit et Jean-Marc Besnier, associés chez EY, ont commencé par rappeler que les comptes semestriels avaient pour objet de «mettre à jour les informations comptables contenues dans les derniers comptes publiés pour expliquer l’impact des événements et des transactions significatifs de la période». Ces comptes n’ont donc pas d’autonomie réelle et doivent être envisagés comme une mise à jour des comptes annuels.
Cela entraîne pour conséquence un certain nombre de bonnes pratiques décrites par le cabinet EY sous la forme d’un «Do’s and Dont’s». Globalement, il faut s’abstenir de reprendre des éléments entiers des comptes annuels qui n’ont pas changé (note annuelle sur les principes comptables, jugements et estimations des comptes annuels en l’absence d’événements les affectant, notes particulières sur les litiges, les stock-options, tableaux de variation…), mais, en revanche, inclure les changements de méthode, nouvelles normes applicables, jugements nouveaux ou revus, estimations propres au semestriels (impôt du semestre, charge de retraite), mettre l’accent sur les flux et les variations, décrire la saisonnalité des métiers, etc.