Dans un contexte économique dégradé où les tensions sur la liquidité sont exacerbées, la gestion de la trésorerie et la culture du cash sont au cœur des priorités des directions financières.
Louis Bollaert, directeur commercial grand courtage chez Euler Hermes France, Sophie Doyon, directrice commerciale de SDV (groupe Bolloré) et Ludovic Tela, DAF adjoint France au sein de SDV (groupe Bolloré).
Outre le levier de performance qu’elles représentent pour les directions financières, elles changent totalement la donne en termes de positionnement du DAF dans son environnement. En raison de sa place stratégique, de sa connaissance du cycle de génération du cash, de son savoir-faire en matière d’organisation, le directeur financier a un rôle central dans la diffusion de la culture du cash au sein de l’entreprise. Cependant, pour conduire ce changement avec succès, il lui faut démontrer une véritable capacité à se transformer en business partner auprès des autres directions opérationnelles pour que l’entreprise s’engage dans cette nouvelle dynamique.
L’entreprise, au travers de son BFR, possède un levier puissant de génération de liquidités : l’optimisation du cycle client qui représente près de 40 % du bilan. Identifier où se trouve la demande et se concentrer sur des partenaires commerciaux solides localement comme à l’international, est essentiel à la performance financière mais aussi à l’agilité commerciale de l’entreprise. Le «couple» directeur commercial et directeur financier devient dès lors un atout essentiel de compétitivité et de différenciation pour les entreprises.
En France, la réalité de la culture du cash reste à construire
Face à ses voisins anglo-saxons, la France accuse un certain retard en matière de culture du...