Possédant déjà, pour la plupart, une politique voyage d’affaires, les entreprises s’attachent désormais à renforcer le contrôle et le pilotage de tous les coûts inhérents à ce poste. Pour y parvenir, elles misent aujourd’hui sur des négociations plus poussées avec leurs fournisseurs, l’utilisation d’une nouvelle génération d’outils de gestion des voyages et la consolidation des données liées à leurs dépenses de déplacement.
En matière de voyage d’affaires, les entreprises font face à une contradiction. D’une part, elles sont conscientes des intérêts économiques de ces déplacements professionnels. 41 % des voyageurs interrogés dans le cadre du baromètre annuel des voyageurs d’affaires 2013 Mondial Assistance/DéplacementPros.com les jugent d’ailleurs indispensables et 30 % nécessaires au développement économique de leur entreprise. D’autre part, elles entendent mieux maîtriser voire diminuer les coûts inhérents à ce poste de dépenses. Selon une étude Egencia/ GBTA réalisée fin 2013, la maîtrise des coûts restera ainsi, dans les années à venir, la priorité principale de 85 % des programmes voyages d’affaires au niveau mondial.
La rigueur s’inscrit dans les programmes voyages d’affaires
Alors que la plupart des entreprises ont mis en œuvre leur politique voyage d’affaires depuis plusieurs années maintenant, leur stratégie consiste désormais à en renforcer le contenu. Une procédure dans laquelle s’est engagée Ikea, qui réalise un chiffre d’affaires de 27 milliards d’euros (année financière 2012) et compte 18 000 voyageurs dont 3 000 «grands voyageurs». Lorsque la société a revu son programme voyage d’affaires en 2008, son objectif principal consistait notamment à réduire ce poste de dépenses. Particulièrement stricte, cette politique voyage est imposée à l’ensemble des collaborateurs du groupe quel que soit leur statut. Une équité grâce à laquelle elle a été d’ailleurs rapidement mieux acceptée et respectée par tous. «Tous nos collaborateurs, y compris notre...