Suite à la forte hausse des tarifs de la Poste survenue le 1er janvier 2015, de plus en plus de directions financières cherchent à optimiser leurs dépenses en matière d’envoi de courrier.
«Alors que le courrier n’est traditionnellement pas un poste de dépenses scruté en priorité par les directions financières, nous avons reçu depuis le début de l’année beaucoup plus de demandes émanant de leur part pour mettre en place des solutions d’optimisation de leurs envois postaux», confie Laurent Bouin, président de la société spécialisée dans les solutions postales Ditrimag. Un regain d’intérêt qui fait suite à la plus forte hausse tarifaire annuelle jamais appliquée par La Poste. Le prix moyen des courriers a en effet augmenté de 7 % (voir encadré) le 1er janvier dernier !
Cibler davantage ses envois
Pour limiter l’impact de ces hausses de prix sur leurs comptes, certaines entreprises ont déjà fait le choix de mieux adapter le mode d’envoi de leur courrier aux caractéristiques de celui-ci, par exemple selon le degré d’urgence de la remise au destinataire. Selon plusieurs prestataires de services postaux, elles privilégient ainsi de manière croissance les lettres écopli et les lettres vertes, livrables respectivement en deux et en quatre jours, qui coûtent 63 et 65 centimes d’euros à l’unité, plutôt que procéder à des envois prioritaires (livrables en 24 heures), coûtant 74 centimes.
Les courriers nécessitant un suivi renforcé, comme les relances de paiement clients, peuvent également être optimisés. «Les sociétés ont tendance à envoyer davantage de recommandés qu’elles n’en ont réellement besoin, constate Valérie Mazzoni-Colin, directrice marketing de Neopost France. Ce produit n’est en effet...