Alors que le réchauffement climatique et la crise énergétique imposent leur agenda, les entreprises sont considérées comme des acteurs responsables de la marche du monde. La RSE (responsabilité sociétale des entreprises), et plus récemment l’ESG, notion intégrant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance s’imposent dans leur fonctionnement. Avec une accélération notable due à la pandémie de Covid, le fameux « monde d’après » ne se passera plus du E, du S ni du G.

Pour préciser ces termes, il faut considérer la RSE comme intégrant les enjeux environnementaux et sociaux dans le fonctionnement de chaque entreprise, dans ses processus, ses produits ou ses services. Le principe d’une politique RSE digne de ce nom consiste à produire un impact positif sur son écosystème. Elle peut, de ce fait, remettre en question son modèle économique en n’oubliant pas un second objectif indissociable : rester viable.

L’ESG peut se définir pour sa part comme l’évaluation réalisée par un tiers de la performance RSE d’une entreprise. Il s’agit ici d’en mesurer ses critères extra-financiers. De ce fait, on doit pouvoir répondre à diverses questions, non directement liées à sa performance financière : sa stratégie est-elle responsable ? Comment traite-t-elle ses collaborateurs, ses fournisseurs, ou ses clients ? Est-elle vraiment transparente ? Quelle est sa raison d’être ? Quel est son impact au cœur de son écosystème ? Autant de questions que doivent à présent se poser les chefs d’entreprise pour répondre aux attentes de leurs clients, des investisseurs et des citoyens pour lesquels la nature et l’humain ne doivent plus être oubliés au profit de la seule performance.