La PME bretonne Ecomiam, spécialisée dans la vente de produits surgelés, vient de lever 12,6 millions d’euros lors de son introduction à la Bourse de Paris. Pour ce faire, l’entreprise s’est notamment appuyée sur des souscripteurs «piliers» et a fédéré un nombre important d’investisseurs particuliers autour de son projet.
Créée en 2009 dans la banlieue quimpéroise, Ecomiam a ouvert, ces derniers jours, un nouveau chapitre de sa jeune mais déjà riche histoire. La PME familiale bretonne (22 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019/2020), spécialisée dans la fabrication et la vente de produits frais surgelés, a bouclé son introduction sur le marché non réglementé de la place parisienne, Euronext Growth, et égayé par là même un segment français des IPO en berne depuis janvier. En quête de fonds pour étendre son réseau de 11 magasins aujourd’hui circonscrit à sa région de naissance, l’entreprise a réussi à lever 12,6 millions d’euros par le biais d’une augmentation de capital. «Un temps sur la table, l’option du capital-investissement a été rapidement écartée car nous souhaitions garder la main sur le plan de développement de la société, indique Daniel Sauvaget, président-directeur général d’Ecomiam. L’IPO constituait par ailleurs un bon moyen d’accroître notre notoriété tout en accréditant le sérieux de notre modèle d’affaires orienté vers la croissance, les circuits courts et le made in France.»
En tout, six mois auront été nécessaires au «trublion du surgelé» pour mener à bien sa cotation. Dès l’entame de sa course, l’entreprise se trouve face à un obstacle de taille... «Le confinement instauré mi-mars et la chute des marchés actions qui a suivi ont bien failli nous faire trébucher», se souvient Daniel Sauvaget. Par chance, durant cette période singulière, les Français plébiscitent...
