Après s’être notamment focalisés, en 2013, sur la migration vers le Sepa et sur les opérations de croissance externe, les responsables en charge de la trésorerie et du financement des grandes sociétés se sont vu fixer de nouvelles priorités par leurs directeurs financiers. Les principales porteront, par exemple, sur un renforcement du pilotage du cash, sur l’accès aux marchés désintermédiés ainsi que sur la gestion des risques, particulièrement ceux liés aux changes.
Après s’être notamment focalisés, en 2013, sur la migration vers le Sepa et sur les opérations de croissance externe, les responsables en charge de la trésorerie et du financement des grandes sociétés se sont vu fixer de nouvelles priorités par leurs directeurs financiers. Les principales porteront, par exemple, sur un renforcement du pilotage du cash, sur l’accès aux marchés désintermédiés ainsi que sur la gestion des risques, particulièrement ceux liés aux changes. «Comme c’était déjà le cas en 2013, la feuille de route pour cette nouvelle année est extrêmement chargée.» Pour Laurent Bertrand, directeur de la trésorerie groupe du spécialiste de la restauration collective Elior, comme pour la plupart de ses confrères, l’exercice 2014 s’annonce riche en projets. Parmi les sujets majeurs, certains ont déjà largement mobilisé, l’an dernier, les équipes financières des grandes sociétés, comme, par exemple, la migration vers le nouveau système de paiement européen (Sepa) et la mise en conformité vis-à-vis de la réglementation Emir, qui instaure des contraintes lors de la souscription de produits de couverture. En parallèle, d’autres thématiques, devenues prioritaires en raison des récentes évolutions sur les marchés financiers, focaliseront également l’attention des équipes de la fonction finance. C’est notamment le cas de l’accès aux financements non bancaires et de la stratégie de couverture contre le risque de change.
1. Sepa et Emir : deux chantiers d’envergure à finaliser
Alors que leurs modalités d’application ont été arrêtées à...