Les locataires de bureaux cherchent à réduire leurs charges, notamment énergétiques. De plus en plus, les bailleurs font des efforts en la matière afin de revaloriser leurs actifs permettant aux entreprises de baisser leurs dépenses en la matière… à condition de bien négocier !
Dans leur démarche continue d’optimisation des coûts immobiliers, les directeurs administratifs et financiers et directeurs immobiliers se préoccupent de plus en plus des charges des immeubles, afin de contenir ces dernières. Dans ce cadre, l’énergie fait l’objet d’un contrôle attentif car elle risque d’alourdir sensiblement la facture. «Pour le moment, le budget est en moyenne de 15 euros par mètre carré et par an, ce qui est peu significatif par rapport au coût du loyer dans les grandes villes, note Christian Cléret, directeur général de La Poste Immo et directeur de l’association des directeurs immobiliers. Pour autant, c’est devenu une préoccupation majeure car nous savons que ce poste budgétaire est et sera en constante hausse.» Les entreprises préfèrent s’en occuper maintenant alors que le coût de l’énergie est encore contenu en France et que le marché leur est actuellement favorable.
La certification HQE très recherchée par les locataires
Elles profitent alors souvent d’un déménagement pour opter pour un immeuble plus performant. En effet, les bailleurs font actuellement des efforts en la matière afin d’attirer ou de fidéliser les locataires, dans un marché immobilier de bureaux où le nombre de mètres carrés loués ou vendus a fortement marqué le pas au premier semestre 2013 (– 19 % en glissement, selon une étude de CBRE). Pour valider ces efforts, ils veillent à obtenir la certification «haute qualité environnementale» (HQE). Cette certification, qui est apportée par Certivéa, la filiale du Centre scientifique et technique...