Face au foisonnement d’offres de moyens de paiement émanant des banques, des fintechs et des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), les entreprises sont dans l’expectative. Alors que le choix d’un outil de paiement est déterminant pour fidéliser des clients de plus en plus demandeurs de nouvelles technologies, l’ampleur des investissements nécessaires à leur déploiement incite les trésoriers à la prudence. D’autant que le secteur des paiements est encore appelé à évoluer dans les années qui viennent.
Le secteur des moyens de paiement est en pleine effervescence. Alors que Google vient d’annoncer son intention d’accélérer le déploiement de sa solution de paiement mobile Android Pay en Europe, lancée en mai dernier au Royaume-Uni, les autres acteurs multiplient les initiatives. Après avoir noué au début de l’été un partenariat avec BPCE pour proposer le service Apple Pay aux clients de la banque, la marque à la pomme négocie actuellement avec les autres établissements français en vue de sceller de nouveaux accords. De leur côté, BNP Paribas et Crédit Mutuel-CIC viennent d’officialiser le rapprochement de leur solution de règlement par smartphone respective, Wa ! et Fivory, qui débouchera début 2017 sur le lancement d’un outil commun permettant aux particuliers de payer leurs achats, notamment chez Carrefour, Auchan et Total. Fruit d’une alliance entre BNP Paribas, la Société Générale, La Banque Postale, le Crédit Agricole et Crédit Mutuel Arkéa, le service Paylib va pour sa part être étoffé. Permettant aujourd’hui à ses utilisateurs de régler leurs dépenses en ligne sans avoir à saisir les coordonnées de leur carte de paiement, il intégrera une fonction de paiement mobile sans contact d’ici la fin de l’année.
Autant de démarches auxquelles s’ajoutent celles, de plus en plus nombreuses, des opérateurs téléphoniques – en premier lieu Orange, avec son offre Orange Cash – et des fintechs. C’est par exemple le cas du spécialiste de paiement en ligne PayPlug, qui a obtenu début...