Faute de se voir proposer des solutions satisfaisantes par les institutions financières «traditionnelles», de plus en plus d’entreprises s’intéressent à l’offre développée par les sociétés de technologies financières, les fintechs. Ces nouveaux services leur permettent souvent d’optimiser leurs coûts et d’améliorer la qualité de certaines prestations.
Kantox, Finexkap ou Lydia Solutions rejoindront-ils bientôt Crédit Agricole, Natixis Factor et autre PayPal sur la liste des noms auxquels pensent spontanément les directeurs financiers pour réaliser leurs opérations courantes ?
Il y a une dizaine d’années, ces derniers n’avaient en effet guère d’autre choix que de se tourner vers les institutions financières «traditionnelles» (banques, sociétés de gestion, fournisseurs de services de paiement, etc.) lorsqu’ils souhaitaient effectuer des tâches comme acheter des devises étrangères, mettre en place un programme d’affacturage ou encore régler des factures sur Internet. Désormais, ils peuvent également choisir de confier ces missions à de jeunes structures spécialisées dans les «technologies financières» : les «fintechs».
Ces sociétés – qui sont en majorité des start-up – ont en effet depuis un an le vent en poupe en France. Pour preuve, elles ont levé pas moins de 56 millions d’euros au cours du premier semestre 2015 auprès d’investisseurs en capital-risque, d’après une récente étude d’EY, soit près de trois fois plus que les 21 millions de dollars qu’elles avaient récoltés… sur l’ensemble de l’année précédente !
Si les plateformes de financement participatif (crowdfunding) font beaucoup parler d’elles depuis un an, l’offre de services financiers développée par les fintechs va bien au-delà. «Les fintechs proposent des solutions aux entreprises que ne leur offrent pas les grands établissements financiers à l’heure actuelle, par...