Déjà utilisé par de nombreux groupes opérant dans le secteur de la distribution, le paiement sans contact continue de se développer. Portant sur des transactions de montant limité, les trésoriers espèrent que cette technologie se substitue progressivement au règlement en espèces, plus coûteux à traiter et moins optimal en termes de gestion du cash.
Au sein des directions financières de groupes opérant dans le secteur de la distribution, un acronyme succède à un autre. Après plusieurs années placées sous le signe de la migration vers le système de paiement européen «SEPA», c’est désormais le «NFC» qui a la cote ! Ce sigle, qui signifie «near field communication», est plus connu sous l’expression «paiement sans contact». Il s’agit d’une technologie permettant aux clients de régler leurs achats en approchant simplement une carte de débit spéciale ou leur téléphone d’un terminal de paiement équipé. «Jusqu’à l’année dernière, nous recensions un intérêt limité de la part de nos clients pour le sans contact, signale Christophe Roy, responsable paiement et cash management chez HSBC France. Or depuis janvier, la demande s’est sensiblement renforcée.»
Des frais de traitement comparables à ceux liés aux paiements par carte bancaire
Cette effervescence s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, le nombre de cartes bancaires compatibles avec cette technologie ne cesse d’augmenter : selon l’Observatoire du NFC et du sans contact, 35 % des cartes de débit détenues par les particuliers l’étaient en février 2014 en France, contre 19 % un an plus tôt. «Face à ce développement rapide, il devient légitime pour une société opérant dans le secteur retail de s’y intéresser, d’autant que l’ensemble des nouveaux terminaux à cartes intègre désormais cette fonction», constate Christophe Roy. Ensuite, le paiement sans contact est perçu comme une réelle valeur ajoutée sur le plan de la relation clients.«Grâce au NFC, le temps...