Grâce à leur capacité d’adaptation au plus fort de la crise, qui s’est notamment matérialisée par la distribution massive des prêts garantis par l’Etat, les banques sont parvenues à resserrer les liens avec la plupart de leurs clients entreprises. Une proximité qu’elles espèrent entretenir grâce, notamment, à l’enrichissement de leur offre de services. Pour y parvenir, elles devront toutefois s’améliorer sur certains points, notamment en matière d’innovations technologiques.
Ce 21 octobre, les salariés pourront clamer leur attachement à leur entreprise à l’occasion de la 19e édition de la campagne « J’aime ma boîte », parrainée cette année par la secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Economie, Olivia Grégoire. Alors que le nouveau président de la Fédération bancaire française, Nicolas Théry, a évoqué la semaine dernière l’amélioration de l’image des banques auprès des usagers et la fin d’une période de « bank bashing », faut-il s’attendre au lancement imminent d’une opération « J’aime ma banque » ? Si le projet ne semble pas à l’ordre du jour, ses résultats seraient, à en croire les banquiers en charge de la clientèle d’entreprises, particulièrement positifs. « Jamais le “NPS” (Net Promoter Score), l’indice mesurant la satisfaction de cette catégorie de clients, n’a été aussi élevé qu’aujourd’hui, et les commentaires laissés par ces derniers à propos de notre action aussi bons », se réjouit Frédéric Cormerois, directeur du marché Entreprises de la Caisse d’Epargne.
Même son de cloche au sein du groupe Crédit Agricole. « Par rapport à la situation d’avant-crise, cet indice, qui se situait déjà à un niveau enviable, a bondi de 25 points, ce qui est considérable », souligne Olivier Nicolas, en charge du marché des Entreprises, des Institutionnels, de la Gestion de fortune et de la RSE chez LCL. La tendance serait identique au sein des différents réseaux bancaires.
Les moratoires sur le remboursement des dettes appréciés
Ce constat est d’ailleurs corroboré par les représentants d’entreprises eux-mêmes....
