Afin de refinancer une souche d’Oceane arrivant à maturité en 2015, Pierre & Vacances a levé 115 millions d’euros sous la forme d’Ornane. Une solution qui, par rapport à d’autres outils étudiés, permet au groupe familial à la fois de limiter son coût de financement et de réduire le risque de dilution du fondateur.
Après avoir émis, il y a quatre ans, des obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes (Oceane), Pierre & Vacances (1,3 milliard de chiffre d’affaires en 2013) a, cette fois-ci, privilégié un autre type d’obligations convertibles. Afin de refinancer sa souche d’Oceane, qui arrive à maturité en octobre 2015, le groupe spécialisé dans le tourisme de proximité a en effet opté pour des obligations à option de remboursement en numéraire et/ou en actions nouvelles et/ou existantes (Ornane). Il a ainsi levé, début février, 115 millions d’euros à échéance 2019, au taux de 3,5 % – contre un coupon de 4 % pour les Oceane. Le prix des titres, 36,42 euros, fait ressortir une prime d’émission de 30 % par rapport au cours boursier moyen la veille de l’opération (29,50 euros). Les réflexions sur le choix de l’outil ont débuté dès la fin du mois du janvier, après que la direction financière a obtenu l’accord de ses banques pour renouveler sa ligne de crédit bancaire.
«En 2011, nous avions déjà décidé de diversifier nos sources de financement en mettant en place, concomitamment, un prêt bancaire et un financement de marché, rappelle Patricia Damerval, directrice générale adjointe en charge notamment des finances du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. Nous souhaitions conserver une telle complémentarité.»Convaincue par son expérience des obligations convertibles et soucieuse d’optimiser le coût de sa dette, la société a d’emblée exclu la réalisation...