Paris Europlace vient de publier un rapport sur les alternatives de financement en dette à la disposition des PME-ETI. Si certains instruments, comme les placements privés, donnent déjà satisfaction pour les entreprises de taille relativement importante, ils sont encore difficiles à adapter pour des besoins plus réduits.
En publiant, mardi dernier, un rapport intitulé «Financement en dette PME/ETI : nouvelles recommandations», Paris Europlace s’est fixé un objectif ambitieux : accélérer le développement d’outils qui permettront à cette catégorie d’entreprises de lever, en complément des prêts bancaires, les sommes nécessaires à leurs besoins de moyen et long terme !«A ce jour, les banques ont bien répondu aux besoins des entreprises françaises, et les effets de Bâle 3 sur la distribution de crédit n’ont pas créé de déficit d’offre, témoigne Olivier Casanova, directeur financier de Tereos et animateur du groupe de travail en charge de l’élaboration de ce rapport. Mais il faut rappeler que la demande de prêts reste limitée en raison d’un contexte de faible croissance. La question de l’adéquation entre l’offre de crédit et la demande se pose plus dans la perspective, à terme, d’une reprise de l’activité économique. Il est donc crucial d’identifier dès à présent les sources de financement complémentaires du financement bancaire, auxquelles les PME/ETI peuvent faire appel, afin d’être en mesure de rapidement lever les freins à leur diffusion au plus grand nombre.»
10 à 15 milliards d’euros d’euro-PP par an sur un horizon de trois ans
A l’issue d’une trentaine d’entretiens réalisés, entre le quatrième trimestre 2013 et le début de cette année, auprès notamment de représentants d’émetteurs, d’investisseurs et de banques, Paris Europlace a dressé une cartographie des instruments utilisables en fonction des besoins des entreprises (voir encadré). A partir de 20 millions...