Afin de soutenir sa stratégie de croissance externe, PSB Industries a entièrement refondé sa stratégie de financement. Une revue qui s’est traduite par la souscription d’un crédit syndiqué, ainsi que par la mise en place d’un Euro PP.
PSB Industries enchaîne les opérations de croissance externe. En annonçant le 8 février dernier l’achat de la société américaine Topline Products, le spécialiste des emballages et de la chimie de spécialité, PSB Industries (329,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015) a en effet finalisé sa troisième acquisition en deux ans, après celle en 2014 de la société américaine C+N Packaging Corporation, et, en 2015, de l’entreprise française Plastibell. Autant d’opérations qui s’inscrivent parfaitement dans la stratégie de la société (voir encadré). «Dans notre plan stratégique Ambition 2020, présenté en 2014, nous nous sommes fixé l’objectif de doubler notre chiffre d’affaires dans les secteurs du luxe et de la beauté, qui sont des marchés stratégiques pour la société, explique Rémi Weidenmann, directeur financier de PSB Industries. Pour ce faire, outre l’augmentation des investissements et la poursuite de nos efforts en termes d’innovation, nous voulions procéder à des acquisitions.»
Une stratégie de financement inadéquate
Toutefois, la structure financière de la société ne lui permettait pas de tenir ce dernier objectif. «Jusqu’à mon arrivée, en juin 2014, le groupe ne se finançait que grâce à des contrats bilatéraux qu’elle contractait à chaque nouveau projet», précise Rémi Weidenmann. C’est d’ailleurs ce que l’entreprise a choisi de faire, lorsqu’elle a acheté C+N Packaging Corporation en septembre 2014. Or, cette stratégie de financement pouvait se révéler problématique dans le cadre d’une stratégie...