Alors que la croissance économique et l’inflation actuelle pèsent sur l’évolution des taux de placements, le courtier en placement Pandat Finance, accompagne et conseille les entreprises et les institutionnels dans leurs choix d’investissement.
Comment a évolué l’environnement de taux de placement ces derniers mois ?

Le contexte actuel des taux a fondamentalement évolué par rapport à l’année dernière. L’inflation conjuguée à la croissance économique fait actuellement remonter les taux long terme, par exemple le swap 10 ans est à 1,15 % et l’OAT 10 ans est à 1 %. Ce changement radical au niveau des taux longs ne se retrouve cependant pas tant que ça dans les produits de placements. En effet, la trésorerie de liquidité « cash and cash equivalent » (solde à vue, comptes à terme et OPCVM monétaires) dépend des taux courts qui, pour le moment, restent négatifs à – 0,50 %. Ces taux courts sont arrimés aux taux directeurs de la BCE et en particulier aux taux de dépôts qui devraient augmenter d’ici la fin de l’année seulement. Pour autant, rien ne garantit à ce jour qu’ils basculent rapidement et durablement dans des taux positifs.
Malgré la hausse des taux long terme, nous restons donc sur des rémunérations basses voire négatives, notamment pour les comptes des gros déposants.
Comment dans ce contexte une grande entreprise peut-elle optimiser ses placements de trésorerie ?
Nous recommandons toujours à ces entreprises les comptes à terme (sur des maturités plus longues), bien que les taux de rendement ne soient pas encore fondamentalement remontés. Ces produits assurent un taux minimum garanti et fixé à l’avance pour la trésorerie à court terme et permettent de surperformer les produits monétaires, tout en conservant une liquidité sous 32 jours de préavis. Par ailleurs, pour les placements à plus long terme, les produits structurés et indexés sur les taux longs offrent aujourd’hui des opportunités de placements à trois, cinq ou sept ans que nous n’avions pas connues depuis longtemps.
Dans un environnement de hausse des taux, il peut ainsi être intéressant de diversifier une partie de son portefeuille en investissant par exemple dans des obligations qui apportent actuellement une bonne rémunération.
Les produits structurés sur des supports actions restent également attractifs. C’est notamment le cas des produits « autocall » qui proposent une protection du capital sur son support d’investissement.
Les produits indexés sur le risque de crédit comme les credit-linked notes (CLN) permettent pour leur part de profiter de l’écartement de spread de crédit en cette période de volatilité. En contrepartie, les investisseurs obtiennent un rendement supérieur à celui d’un produit conventionnel de type obligataire, avec la possibilité de personnaliser les coupons (fixes, variables ou indexés).
Enfin, les SCPI sont toujours un bon investissement sur le long terme au regard de la régularité des rendements de cette classe d’actifs.
Et pour les entreprises de taille plus modeste ?
Les trésoreries des petites entreprises ne sont pas taxées sur leurs dépôts comme peuvent l’être les grandes entreprises. Nous leur préconisons des allocations d’actifs diversifiées et plus dynamiques sur une partie de leurs excédents de trésorerie.
Aujourd’hui, les petites entreprises ont ainsi la possibilité de placer une partie de leurs liquidités sur des comptes à terme tout en souscrivant par ailleurs à un contrat de capitalisation avec des unités de compte dans des SCI par exemple. Il s’agit actuellement de produits délivrant un rendement intéressant (4 %) et avec une volatilité très faible.