Soucieuses de prévoir leur activité au plus près, les entreprises ont continué de multiplier leurs indicateurs de gestion en 2013. Un surcroît de données qui impose toujours plus de flexibilité au contrôle de gestion.
Dans un contexte de baisse d’activité et de manque de visibilité, les directions générales sont plus que jamais à la recherche d’informations supplémentaires pour piloter l’activité de l’entreprise. Un besoin qui se traduit pour les services de contrôle de gestion par une véritable inflation des indicateurs qui leur sont demandés. Près de trois quarts des entreprises ont ainsi ajouté de nouveaux indicateurs l’année dernière, d’après l’étude de décembre 2013 de l’Observatoire international du contrôle de gestion réalisée par l’association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG) et le cabinet Décision Performance Conseil. Parmi ceux-ci, les outils de mesure financiers restent logiquement prépondérants puisqu’ils apparaissent dans 100 % des reportings et 92 % des prévisions. La crise a notamment conduit une large majorité d’entreprises à se focaliser de nouveau sur certains indicateurs classiques comme la gestion de trésorerie.
«Nous suivons par exemple à un rythme hebdomadaire, voire quotidien, le niveau d’endettement net, la génération de free cash-flow ainsi que des prévisions de cash à différents horizons», indique Jean-François Le Martret, directeur financier du groupe Guerbet, spécialisé dans l’imagerie médicale.
De plus, ces indicateurs financiers se renforcent encore avec l’arrivée de nouveaux marqueurs de performance visant par exemple à évaluer les efforts de rationalisation des coûts de l’entreprise. «Différents indicateurs ont été créés...