En France, les DAF s’intéressent de plus en plus à la robotic process automation (RPA) dans leurs projets de digitalisation de la fonction finance, selon les données d’une étude Mazars publiée en avril 2024. Si cette technologie reste encore peu connue malgré sa maturité, elle peut facilement se combiner avec l’intelligence artificielle (IA). Toutefois, la vigilance reste de mise lors de la mise en place de cet outil afin d’écarter les risques de piratage.
En 2024, la digitalisation de la fonction finance représente un levier de compétitivité pour les entreprises. Les directions financières disposent désormais d’un large choix de technologies pour réaliser des gains de performance, selon l’étude « Innovation for performance 2024 » réalisée avec Option Finance par Mazars et l’institut CSA en avril dernier. Si le cloud reste le principal outil utilisé par les entreprises dans leurs projets de digitalisation (cité par 88 % des répondants), la robotic process automation (RPA) occupe aujourd’hui une deuxième place confortable (37 %) juste devant l’intelligence artificielle ou IA (31 %). Aussi appelée « robotique logicielle » en français, la RPA permet d’automatiser des tâches répétitives et à faible valeur ajoutée : extraire des données, remplir des formulaires, déplacer des fichiers, etc. « La RPA consiste à implémenter des applications logicielles sous forme de “bots” qui prendront en charge des processus d’entreprise digitalisés, à la fois récurrents, stables, et qui mobilisent un volume de données très important », résume Franck Personne, président fondateur du cabinet de conseil MeltOne Advisory.
Et, compte tenu de la masse de données qu’elle traite à des fins de reporting, la fonction finance constitue le candidat idéal pour déployer des outils RPA. « La fonction finance est une très bonne candidate, en raison de la quantité de tâches administratives qu’elle implique et de l’importance des interactions entre les applications, e...