Ayant procédé à de nombreuses acquisitions en Asie depuis 2008, Sonepar vient de mener un vaste chantier visant à optimiser la gestion de sa trésorerie sur ce continent. Grâce à la centralisation de cette dernière, le groupe est notamment parvenu à diviser par trois le nombre de banques avec lequel il travaille. En outre, il profite d’un assouplissement de la réglementation chinoise pour pouvoir effectuer des transactions monétaires plus facilement avec ses filiales locales.
C’est un chantier de près de deux ans que vient d’achever la direction financière de Sonepar (16,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013). Le groupe spécialisé dans la distribution de matériel électrique vient de finaliser la rationalisation de son cash management en Asie, où il détient 80 entités légales. Une tâche d’envergure, qui était devenue nécessaire en raison du développement rapide de la société dans la région. «Nous nous sommes beaucoup développés en Asie-Pacifique ces dernières années, et cette zone représente aujourd’hui près de 10 % de notre chiffre d’affaires, rappelle Valérie Four, directeur des financements groupe et holding. Cet essor a été soutenu par de nombreuses opérations de croissance externe. Or, dans la mesure où les entreprises acquises disposaient déjà de relations bancaires, nous nous retrouvions avec une trentaine de partenaires bancaires, qui offraient des conditions disparates.»
Des conditions bancaires harmonisées
Dans ce contexte, les équipes financières de Sonepar ont donc souhaité optimiser le pilotage de la trésorerie du groupe sur ce continent. «L’idée consistait à ce que la gestion de notre cash management soit organisée autour d’un nombre limité de banques avec une banque principale présente dans tous les pays de la zone, explique Valérie Four. En outre, afin d’améliorer la visibilité sur nos liquidités et de faciliter les remontées de cash, nous tenions à mettre en place des structures de centralisation de trésorerie (cash poolings) dans six des pays de la région...