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Parole d'Expert - Pauline Bernard - BNP Paribas Securities Services

Une bonne performance sur le marché des fonds de dette nécessite pour les nouveaux entrants des adaptations significatives

Publié le 5 décembre 2014 à 15h19    Mis à jour le 5 décembre 2014 à 17h47

Le marché de la dette a le vent en poupe. Pauline Bernard, responsable du développement commercial pour la France chez BNP Paribas Securities Services nous explique comment ses équipes accompagnent les gestionnaires d’actifs et les nouveaux acteurs face aux défis et à la complexité d’un marché aussi exigeant que dynamique.

Comment expliquer la forte demande pour les fonds de dette ?

Pauline Bernard, responsable du développement commercial pour la France chez BNP Paribas Securities Services: Dans un contexte de désintermédiation bancaire, les émetteurs se tournent vers d’autres formes de financement. Les gestionnaires d’actifs sont, quant à eux, à la recherche de produits qui proposent des rendements supérieurs à ceux des produits obligataires traditionnels. L’évolution récente du cadre réglementaire et la création des fonds de prêt à l’économie (FPE) expliquent aussi la bonne santé du marché de la dette. Chez BNP Paribas Securities Services, nous avons enregistré depuis deux ans une croissance de 150 % en nombre de fonds de dette dont nous sommes dépositaires. En termes d’encours, le stock correspondant s’élève à plus de 29 milliards d’euros en fin d’année 2014.

Le marché de la dette s’ouvre donc à de nouveaux investisseurs ?

Pauline Bernard : Le décret du 2 août 2013 a permis la réforme du Code des assurances pour favoriser les investissements des assureurs dans l’économie réelle. Les fonds de prêt à l’économie peuvent prendre la forme de fonds communs de titrisation ou de fonds professionnels spécialisés. Ils sont un élément moteur du développement actuel du marché de la dette.

Le périmètre des investisseurs ayant accès aux FPE devrait encore être élargi en fin d’année aux institutions de prévoyance et aux mutuelles de santé. La palette d’entreprises européennes éligibles pourrait également être ouverte aux «personnes morales» ou «fiducies» détenant «une ou plusieurs participations», comme les holdings destinées à financer des biens d’équipements ou d’infrastructures.

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