Pour aider les fournisseurs d’institutions publiques à améliorer leur situation de trésorerie, l’Ugap vient de nouer un partenariat avec La Banque Postale qui leur permet de recourir à l’affacturage à des conditions avantageuses.
Alors que le marché de l’affacturage a progressé de 13 % en France l’an dernier par rapport à 2013, à 226,6 milliards d’euros, selon l’Association française des sociétés financières, de nombreuses entreprises qui pourraient y avoir recours hésitent à adopter cette solution pour optimiser leur trésorerie. Cette solution se révèle en effet coûteuse, puisque les factors se rémunèrent en prélevant des commissions dépassant souvent 7 % du montant des créances prises en charge, selon leur volume et le profil de risque des sociétés.
Pour remédier à ce problème, l’Union des groupements d’achats publics (Ugap) vient de lancer une solution d’affacturage «collaboratif» en partenariat avec La Banque Postale.
«Les quelque 600 fournisseurs des organismes publics dont nous gérons les achats vont pouvoir céder, s’ils le souhaitent, leurs créances clients adressées à l’Ugap à ce factor», explique Marc Thiercelin, directeur de la qualité, de l’emploi local et des politiques publiques de l’Ugap. Si la centrale d’achat publique est déjà un bon payeur, puisqu’elle règle ses fournisseurs à trente jours, son offre d’affacturage va permettre aux directions financières de réduire ce délai à quarante-huit heures environ.
Des conditions tarifaires avantageuses
L’un des principaux intérêts de l’affacturage «collaboratif» est qu’il permet aux entreprises de bénéficier de meilleurs conditions tarifaires que si elles faisaient appel à un factor individuellement. L’Ugap a en effet négocié les coûts de cette prestation pour elles. «Cette solution coûte entre 40 et 50 % moins cher aux sociétés que de l’affacturage classique», assure Daniel Darne, directeur de l’affacturage de La Banque Postale.
Autre avantage, les...
