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Assemblées générales

Les entreprises se convertissent à la tablette

Publié le 2 mars 2018 à 12h20    Mis à jour le 16 mars 2018 à 16h58

Anaïs Trebaul

A travers son activité de services auprès des marchés financiers, Société Générale Securities Services innove en remplaçant ses boîtiers électroniques qui servent à voter lors des assemblées générales, par des tablettes tactiles. Les quelques groupes qui y ont déjà eu recours semblent séduits par leur fonctionnalité.

La Société Générale apporte un peu de nouveauté dans les assemblées générales.

Depuis une vingtaine d’années, à travers son activité securities services, la banque proposait aux entreprises dont elle gère l’activité compte titre des actionnaires, des boîtiers électroniques qui servent à voter lors des AG. Mais désormais, ce dernier se transforme en tablette tactile ! «Notre dernier modèle de boîtier datait de 2005 : nous souhaitions le moderniser et innover, explique Richard Roger, directeur business development corporate de SGSS.Nous avons donc développé une tablette tactile qui ne se cantonne pas au simple vote.»

Vers plus de fluidité

En effet, contrairement au modèle qui existait jusqu’à présent, ce nouvel outil permet aussi aux actionnaires d’émarger, de consulter l’avis de résolution et d’obtenir un détail précis des titres et mandats (titres au porteur ou au nominatif, s’ils ont été acquis en usufruit, s’ils sont détenus en nue-propriété, origine des mandats leur donnant droit de voter, etc.). «Nous travaillons auprès de gros émetteurs, qui comptent en moyenne plusieurs centaines ou milliers d’actionnaires lors des assemblées générales. Nous avions donc besoin d’un outil qui soit adapté à une telle audience, souligne Richard Roger. Avec cette tablette, l’accueil des actionnaires lors des assemblées générales est plus fluide et plus rapide et nous communiquons de nouvelles informations sur la tablette.» Cette flexibilité a toutefois un coût. «Celle-ci est environ 10 % plus cher que le boîtier, précise Richard Roger. Néanmoins, avec les économies à la clé (moins d’impressions et de guichets d’accueil), le coût pour les entreprises devrait être finalement neutre.»

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