Après avoir marqué une pause lors des deux premières semaines d’octobre, le mouvement d’appréciation du dollar face à la devise européenne devrait redémarrer, selon les économistes interrogés par Option Finance. Une dynamique soutenue par l’arrêt du quantitative easing outre-Atlantique et par les injections de liquidités réalisées par la BCE.
Ce mardi 4 novembre, la Banque centrale européenne (BCE) va pouvoir prendre les rênes de la supervision d’un secteur bancaire passé au crible. Le 26 octobre dernier, l’institution monétaire a en effet clôturé un vaste chantier de près d’un an, avec la publication des résultats de la revue des bilans d’actifs et ceux des stress tests portant sur les 130 principaux établissements bancaires de la zone euro. Très attendues par les investisseurs, les conclusions de ce double exercice ont été meilleures que prévu. Alors que l’échec d’au moins une trentaine de banques était anticipé par ces derniers, seuls treize établissements de taille moyenne – principalement italiens et grecs – devront procéder à des opérations de recapitalisation dans les neuf prochains mois. Une relative surprise qui s’est traduite, au lendemain des annonces, par… une légère baisse du cours boursier des banques européennes. «Les marchés ont dû se dire “tout ça, pour ça”, constate Cyril Regnat, stratégiste chez Natixis. Néanmoins, la crédibilité de la revue et des stress tests n’est pas remise en cause. Les résultats traduisent simplement les efforts bilanciels réalisés par les établissements européens depuis plusieurs années.» Quoi qu’il en soit, le fait que cet événement majeur de l’année soit désormais bouclé devrait, selon les spécialistes interrogés par Option Finance, restaurer la confiance des investisseurs quant à la solidité du secteur bancaire européen.
Pas de nouvelles annonces attendues de la part de la BCE
Pour autant, plusieurs incertitudes demeurent...