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Risques à l’export

Les directions financières s’adaptent

Publié le 17 mars 2017 à 15h17    Mis à jour le 17 mars 2017 à 17h06

Astrid Gruyelle

Même si de nouvelles opportunités apparaissent pour les exportateurs, avec notamment la réouverture de l’Iran, le contexte international reste complexe, marqué par de fortes tensions géopolitiques et la montée en puissance du protectionnisme. Une situation qui conduit les directions financières des entreprises de taille moyenne à s’impliquer davantage, notamment en matière de gestion du poste clients.

Mouvements protectionnistes au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, sanctions contre la Russie, tensions politiques au Brésil et au Venezuela, difficultés économiques au sein des pays soumis à la baisse des prix des matières premières, échéances électorales à venir en Italie et en Allemagne, poursuite de la guerre en Syrie… A l’ouverture de la conférence organisée début mars par Bercy sur le financement de l’export, la directrice générale du Trésor, Odile Renaud-Basso, n’a pas manqué d’alerter les entreprises françaises exportatrices sur les obstacles qui les attendent cette année, après un exercice 2016 déjà compliqué. Un avertissement qui vaut tout particulièrement pour les ETI. Ces dernières sont en effet près de 5 000 en France à exporter leurs produits et ont réalisé, d’après les données publiées par la direction générale des douanes, 33 % des exportations domestiques en 2016.

Or les risques géopolitiques sont plus nombreux que jamais. «Les guerres et les embargos limitent nos exportations à destination de certains pays, relève Olivier Gerry, directeur administratif et financier de la société de sélection génétique animale Groupe Grimaud (plus de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016). Il nous est en particulier très compliqué de vendre des produits de génétique animale en Russie, en Ukraine, au Soudan, en Syrie et en Iran.»

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