Même si les économistes se montrent assez confiants sur le plan macroéconomique, plusieurs problématiques sont susceptibles d’alimenter les marchés financiers en volatilité.
Les réunions de politique monétaire
Après leur dernier conseil des gouverneurs de juin riche en annonces, la BCE et la Fed tiendront leur prochaine réunion de politique monétaire respectivement le 26 juillet et les 31 juillet-1er août. Aucune décision particulière n’est attendue. Il devrait en aller de même pour le traditionnel «symposium de Jackson Hole», qui réunira du 23 au 25 août les principaux banquiers centraux de la planète. «Mais une surprise n’est jamais à exclure», concède un économiste.
Les négociations autour du Brexit
Alors que le gouvernement britannique et l’Union européenne sont censés signer mi-octobre un accord arrêtant les modalités de leur divorce, la démission début juillet de deux ministres anglais, dont celui en charge du Brexit, a jeté le trouble. «Theresa May étant plus que jamais sous pression, il va falloir surveiller de près l’évolution des négociations entre le Premier Ministre, ses ministres et les parlementaires, observe un économiste. Cette incertitude est de nature à peser sur les indices actions et sur le marché des changes, d’autant que les volumes d’activité seront plus faibles durant la période estivale.»
La situation politique et budgétaire de l’Italie
La préparation du premier budget de la coalition au pouvoir en Italie sera scrutée de près. «A ce stade, la situation semble plutôt positive car le gouvernement s’est engagé à réaliser des économies substantielles sur cinq ans et a indiqué que le budget 2019 serait dans la lignée du précédent si la croissance du PIB était décevante», signale Jean-Christophe Machado, stratégiste chez Natixis. Dans ce contexte, la publication le 31 juillet des chiffres relatifs à l’évolution du PIB au deuxième trimestre sera décisive.