Premium

Ephéméride

Une année 2014 entre espoirs et inquiétudes

Publié le 5 janvier 2015 à 0h00

Guillaume Clément

Alors que la croissance a rebondi de manière spectaculaire aux Etats-Unis et que les marchés actions ont retrouvé leurs niveaux d’avant-crise, l’économie mondiale est restée globalement atone en 2014. En cause, une Europe qui peine à relancer son économie, des marchés émergents qui faiblissent, et un contexte géopolitique instable marqué notamment par les affrontements israélo-palestiniens, l’isolement de la Russie et la chute des prix du pétrole.

Janvier

14 : François Hollande promet d’alléger la fiscalité des entreprises dans le cadre du «pacte de responsabilité».

31 : La crise qui touche les pays émergents depuis mai 2013 atteint son paroxysme fin janvier. Des déficits budgétaires élevés et le ralentissement de leur économie entraînent un effondrement des devises locales. En un mois, le peso argentin perd 25 % face à l’euro. Le rouble russe, la roupie indienne et la livre turque plongent également.

Février

17 : Matteo Renzi est nommé Président du Conseil en Italie, et devient, à 39 ans, le plus jeune chef de gouvernement européen.

22 : Le président ukrainien est destitué par le Parlement. La Russie en profite pour annexer la Crimée.

Mars

20 : Le Parlement européen et le Conseil européen signent un accord sur l’Union bancaire. Il met notamment en place un fonds unique de résolution, devant atteindre 55 milliards d’euros au bout de huit ans, destiné à recapitaliser les banques en difficulté.

Avril

10 : La Grèce fait son retour sur le marché obligataire, quatre ans après sa dernière émission de dette de moyen-long terme et deux ans après son défaut de paiement. Alors que la demande atteint 20 milliards d’euros, le pays lève 3 milliards sur cinq ans, avec un coupon de 4,75 %.

Mai

25 : Les élections européennes sont marquées par une poussée des partis populistes et europhobes, notamment en France, au Royaume-Uni et en Grèce.

Juin

30 : Accusée par la justice américaine d’avoir violé, entre 2002 et 2009, l’embargo fixé par les Etats-Unis sur des pays comme l’Iran et Cuba, BNP Paribas doit payer une amende de 8,97 milliards de dollars. Deux mois plus tard, son président, Baudouin Prot, annonce sa démission.

Juillet

30 : La croissance américaine rebondit au deuxième trimestre, à + 4 % en rythme annualisé, alors que le PIB s’était contracté de 2,1 % entre janvier et mars en raison des mauvaises conditions climatiques.

Août

31 : Vladimir Poutine évoque la création d’un Etat indépendant dans l’est de l’Ukraine. Les pays occidentaux pensent à renforcer leurs sanctions économiques contre la Russie.

Septembre

4 : La BCE abaisse son principal taux directeur de 0,15 % à 0,05 % et annonce un programme de rachats de titres adossés à des créances («asset-backed securities») pour stimuler le crédit bancaire.

19 : En levant 25 milliards d’euros sur le Nasdaq, le chinois Alibaba réalise la plus grosse introduction en bourse de tous les temps.

Octobre

21 : Le PIB de la Chine progresse de 7,3 % au troisième trimestre, en rythme annuel. C’est sa pire performance depuis cinq ans et demi.

26 : Sur les 130 banques européennes soumises aux «stress tests» et «AQR» (évaluation de bilans) de la BCE, seuls 13 établissements, dont 5 italiens, sont sommés de renforcer leurs fonds propres, à hauteur de 9,5 milliards d’euros au total.

L'info financière en continu

Chargement en cours...

Les dernières lettres professionnelles

Voir plus

Dans la même rubrique

Abonnés La BCE prudente en attendant Trump

La Banque centrale européenne refuse de baisser fortement ses taux d’intérêt, alors même que la...

Abonnés Hausses d’impôts : un sursis pour les grandes entreprises, sans doute de courte durée

Faute de loi de finances pour 2025, une « loi spéciale » reconduira la fiscalité existante en 2024,...

Premium Impôts : une hausse temporaire, vraiment ?

La baisse du déficit public en 2025 reposera pour une grande part sur des hausses d’impôts, que le...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…