Premium

Bilan du quinquennat

Une économie qui reste fragile

Publié le 14 avril 2017 à 17h21

Arnaud Lefebvre

PIB : une croissance au ralenti

Entre 2012 et 2016, le PIB français a enregistré une croissance cumulée de moins de 5 %, très éloignée de la prévision établie à l’époque par le candidat à l’élection présidentielle François Hollande, qui tablait sur une progression de 11 % environ. Après un point bas touché en 2012 (+ 0,2 %), l’activité s’est certes progressivement redressée, pour croître de 1,2 % en 2015 et de 1,1 % l’année dernière. Un rythme de croissance toutefois jugé décevant par les économistes, d’autant que celui-ci est depuis 2014 passé en deçà de la moyenne de la zone euro.

Déficit public : l’engagement des 3 % non tenu

Alors que le déficit public était monté à 5,1 % du PIB en 2011, il a reculé de manière continue chaque année. Fin 2016, il atteignait 3,4 % du PIB, contre un objectif de 3,3 % fixé dans la loi de finances. Lors de la campagne présidentielle de 2012, François Hollande s’était engagé à le faire descendre à 3 % dès 2013, puis à parvenir à l’équilibre budgétaire en fin de mandat.

Dette publique : la barre symbolique des 100 % du PIB est proche

En 2012, François Hollande avait promis de faire passer la part de la dette publique dans le PIB à 80 % en 2016, contre 85,2 % fin 2011. Or elle n’a fait qu’augmenter sur la période, pour monter jusqu’à 96 % l’année dernière.

Charge de la dette : la baisse des taux d’intérêt bienvenue

En dépit de l’augmentation croissante de la dette publique durant le quinquennat, la charge de cette dernière a constamment diminué. Une évolution rendue possible par la BCE qui, avec sa politique non conventionnelle (achats de dettes souveraines sur les marchés, etc.), a fait plonger les rendements souverains. En 2016, la France a ainsi...

L'info financière en continu

Chargement en cours...

Les dernières lettres professionnelles

Voir plus

Dans la même rubrique

Premium La BCE prudente en attendant Trump

La Banque centrale européenne refuse de baisser fortement ses taux d’intérêt, alors même que la...

Premium Hausses d’impôts : un sursis pour les grandes entreprises, sans doute de courte durée

Faute de loi de finances pour 2025, une « loi spéciale » reconduira la fiscalité existante en 2024,...

Premium Impôts : une hausse temporaire, vraiment ?

La baisse du déficit public en 2025 reposera pour une grande part sur des hausses d’impôts, que le...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…