PIB : une croissance au ralenti
Entre 2012 et 2016, le PIB français a enregistré une croissance cumulée de moins de 5 %, très éloignée de la prévision établie à l’époque par le candidat à l’élection présidentielle François Hollande, qui tablait sur une progression de 11 % environ. Après un point bas touché en 2012 (+ 0,2 %), l’activité s’est certes progressivement redressée, pour croître de 1,2 % en 2015 et de 1,1 % l’année dernière. Un rythme de croissance toutefois jugé décevant par les économistes, d’autant que celui-ci est depuis 2014 passé en deçà de la moyenne de la zone euro.
Déficit public : l’engagement des 3 % non tenu
Alors que le déficit public était monté à 5,1 % du PIB en 2011, il a reculé de manière continue chaque année. Fin 2016, il atteignait 3,4 % du PIB, contre un objectif de 3,3 % fixé dans la loi de finances. Lors de la campagne présidentielle de 2012, François Hollande s’était engagé à le faire descendre à 3 % dès 2013, puis à parvenir à l’équilibre budgétaire en fin de mandat.
Dette publique : la barre symbolique des 100 % du PIB est proche
En 2012, François Hollande avait promis de faire passer la part de la dette publique dans le PIB à 80 % en 2016, contre 85,2 % fin 2011. Or elle n’a fait qu’augmenter sur la période, pour monter jusqu’à 96 % l’année dernière.
Charge de la dette : la baisse des taux d’intérêt bienvenue
En dépit de l’augmentation croissante de la dette publique durant le quinquennat, la charge de cette dernière a constamment diminué. Une évolution rendue possible par la BCE qui, avec sa politique non conventionnelle (achats de dettes souveraines sur les marchés, etc.), a fait plonger les rendements souverains. En 2016, la France a ainsi...