La baisse des rendements dans les biens situés dans les quartiers centraux des affaires (QCA) mais aussi l’amélioration de la conjoncture économique et donc de l’emploi poussent les investisseurs institutionnels comme les fonds d’investissement à prendre plus de risques. Ils se focalisent ainsi davantage sur des biens en restructuration et sur des produits de niche. Une tendance qui devrait encore se renforcer en 2018.
Fin 2017, le bilan en matière de transactions immobilières sera certainement un peu plus mitigé que celui de 2016. En effet, les transactions devraient ressortir dans une fourchette comprise entre 23 à 27 milliards d’euros pour le marché francilien de l’immobilier de bureaux, selon les différentes estimations, un chiffre proche, voire inférieur, à 2016. «Nous nous situons sur un plateau, les volumes étant contraints par un manque d’offres», prévient Marc Bertrand, président de La Française REM. Si l’offre est stable, a contrario, la demande est toujours très soutenue.«Les investisseurs français sont très présents sur le marché immobilier, les compagnies d’assurances et les institutionnels en général augmentent leur allocation dans les actifs immobiliers, poursuit Marc Bertrand. De même, les SCPI (sociétés civiles de placement dans l’immobilier) et les OPCI (organismes de placements collectifs dans l’immobilier) ont beaucoup collecté auprès du grand public, en particulier à travers les contrats d’assurance-vie». Il est vrai que ces véhicules ont distribué des rendements attractifs en 2016 à savoir 4,63 % selon les données de l’Aspim (association française des sociétés de placement immobilier). En 2017, la performance devrait être légèrement inférieure, comprise entre 4,30 % et 4,50 % sur l’ensemble de l’année, selon les prévisions de MeilleureSCPI.com. Elle reste néanmoins bien meilleure que celle du fonds en eur...
