«En matière de fiscalité de l’épargne, nous accueillons très favorablement la proposition de mettre en place un prélèvement forfaitaire unique de 30 %.»
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Associé dirigeant d’Acer Finance, vous avez été nommé vice-président de l’AFG en 2015. Vous succédez à présent à Yves Perrier à la présidence de l’association pour un mandat de deux ans. Quel bilan pouvez-vous effectuer de cette période ?
En deux ans, l’Association française de la gestion financière (AFG) a réussi, grâce à l’implication d’Yves Perrier que j’ai secondé, à mieux fédérer l’ensemble de ses membres sociétés de gestion, en impliquant tous les acteurs, qu’il s’agisse de filiales de grands groupes ou de sociétés entrepreneuriales. Dans ce cadre, le renforcement et la mobilisation du comité stratégique composé d’une équipe d’une quinzaine de dirigeants de sociétés de gestion a permis de mieux faire entendre notre voix. Ce comité a notamment travaillé avec succès sur plusieurs sujets qui ont donné lieu à la rédaction de livres blancs portant sur la compétitivité de la Place, sur les solutions d’épargne retraite, sur le financement des PME/ETI ainsi que sur la fiscalité.
Avec mon vice-président Philippe Setbon, nous maintiendrons cette nouvelle organisation qui a fait ses preuves. Pour renforcer l’action des 35 salariés de l’association, nous avons décidé de recruter une personne pour en assurer la direction générale et de confier un rôle d’ambassadeur de l’AFG au délégué général historique Pierre Bollon.
Quels sont vos sujets prioritaires ?
La compétitivité, l’éducation financière et la communauté de moyens constituent mes trois principales priorités.
Dès l’issue des élections législatives, l’AFG va rappeler au gouvernement ses propositions en matière de compétitivité de notre cadre réglementaire et fiscal. Sur ce...