Les investissements dans le capital investissement, la dette privée, les infrastructures ou l’immobilier répondent à une recherche de performance, et aussi de sens, des investisseurs. Ces actifs réels de plus en plus recherchés font face à une dynamique et des volumes inédits.

La demande croissante en investissements alternatifs est en voie de transformation. Après une progression de près de 50 % de leurs encours entre 2015 et 2020, c’est un bond de 60 % qui est anticipé d’ici 2025 (1). Ces placements en non-coté ont les faveurs des investisseurs, à la recherche de performance, de diversification de leurs portefeuilles et de sens en investissant dans l’économie réelle. Ils offrent une palette d’actifs très hétérogènes et se distinguent en particulier des actifs liquides par l’absence d’infrastructure de marché. Or, dans ce contexte de montée en puissance des actifs réels illiquides dans les portefeuilles, les besoins des investisseurs, en termes de données, de gestion des risques et de reporting, sont de fortes incitations à plus d’organisation et d’efficacité.
Une ouverture à la clientèle des particuliers
L’un des phénomènes marquants de ce mouvement est l’ouverture de ces marchés à la clientèle des particuliers. C’est ainsi qu’en France, parmi les FIA (fonds d’investissement alternatif encadrés par la directive AIFM, 2), selon l’AMF, 40 % sont ouverts aux investisseurs non professionnels (3). La part du non-coté dans les supports des contrats d’assurance vie proposés par les assureurs, a fortement augmenté. En France, le gouvernement a souhaité inciter les épargnants à franchir le pas de l’investissement dans le non-coté en lançant en octobre 2020, avec Bpifrance (Banque publique d’investissement), un fonds de fonds de capital investissement distribué par les réseaux bancaires et d’assurance...