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Fusion

Mandarine Gestion change de dimension

Publié le 12 janvier 2024 à 15h12

Sonia Ramond-Mignon    Temps de lecture 3 minutes

Voici près d’un an, Marc Renaud annonçait la cession de Mandarine Gestion, la société de gestion qu’il a fondée, au groupe LFPI (La Financière Patrimoniale d’Investissement). Depuis le 1er janvier, la finalisation du projet de fusion-absorption de la société Meeschaert Asset Management, ex-filiale d’actifs cotés de LFPI, par Mandarine Gestion, est effective.

Mandarine Gestion devient ainsi le pôle de gestion d’actifs cotés du groupe LFPI, la marque Meeschaert Asset Management (MAM) disparaissant, tandis que la marque Meeschaert continuera de couvrir les activités de gestion privée et de family office du groupe. Cette opération permet à Mandarine Gestion de doubler de taille, avec plus de 6 milliards d’euros d’actifs et 100 collaborateurs. Ses domaines d’activité s’élargissent grâce à l’expertise obligataire de l’ex-MAM.

«Nous souhaitons renforcer notre poids à l’international, qui doit revenir d’ici quatre ans à 30 % des encours.»

Fabien Bismuth Président du directoire ,  Mandarine Gestion

Des recrutements en cours

Du point de vue de la gouvernance, Mandarine Gestion sera dirigée par Fabien Bismuth, président du directoire et cofondateur de LFPI, et Dan Sayag, directeur général, qui occupaient déjà ces fonctions chez MAM. Adrien Dumas, membre du directoire, continuera à exercer la fonction de chief investment officer qu’il assurait chez Mandarine Gestion depuis 2021. Marc Renaud reste membre du directoire et accompagnera le projet pendant deux ans, à la tête du pôle gestion value du nouveau Mandarine, sa spécialité depuis toujours. Il n’est toutefois plus du tout actionnaire du nouveau Mandarine, dont la moitié des collaborateurs sont en revanche au capital. La société de gestion est détenue à 70 % par LFPI et à 30 % par ses équipes. « La marque et les équipes de Mandarine seront conservées, d’ailleurs nous ne comptons aucun départ depuis l’annonce du projet et nous réalisons au contraire des recrutements à l’extérieur », insiste Dan Sayag.

Cette taille critique devrait permettre d’attirer davantage d’investisseurs...

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