La croissance mondiale devrait retomber à 2,1 % en 2023, selon le dernier rapport de la Banque mondiale. La croissance sera particulièrement ralentie dans les économies avancées, dont le PIB devrait croître de 0,7 %, en raison de la hausse des taux, de ses conséquences sur la demande de crédit ou encore des effets résiduels de la hausse des prix de l’énergie. La croissance des marchés émergents et des économies en développement devrait en revanche atteindre 4 %, même si ce chiffre masque des disparités entre pays, les pays d’Asie du Sud, de l’Est et du Pacifique affichant les taux les plus élevés (proches de 6 %). Ce même décalage devrait perdurer dans les années qui viennent : la croissance mondiale augmenterait légèrement à 2,4 % en 2024, puis à 3 % en 2025, avec des économies émergentes se maintenant à 4 % et les pays avancés n’atteignant que 2,2 % en 2025. Des perspectives sur lesquelles pèsent en outre un certain nombre de risques, met en garde la Banque mondiale, en tête desquels figurent en bonne place ceux liés aux banques, qu’il s’agisse de la montée des prêts non performants, de la baisse de la valeur des actifs au bilan ou des tensions sur l’immobilier en raison de la correction des prix des logements et de l’endettement de l’immobilier commercial.
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Des prévisions de croissance faible pour la Banque mondiale
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