Les négociations salariales qui ont eu lieu dans les entreprises françaises fin 2022 et début 2023 aboutiront à une hausse moyenne de salaires de 4,4 % en 2023, selon les estimations de la Banque de France. Une évolution à comparer à celle de l’inflation, qui a encore atteint 5,9 % en avril, selon une première estimation. La Banque de France relève que les hausses salariales sont plus élevées pour les rémunérations les plus faibles, car elles sont tirées par la hausse du smic, qui a atteint 6,6 % entre janvier 2022 et janvier 2023. Ainsi, les salaires minimums négociés dans les branches professionnelles augmentent d’autant moins fortement qu’ils sont supérieurs au smic. « La prise en compte de l’inflation est plus faible pour les salaires minima éloignés du smic », soulignent les experts. Par ailleurs, des disparités subsistent entre entreprises. Ainsi, 40 % d’entre elles prévoient une hausse salariale inférieure à 4 % cette année. Ces entreprises se trouvent dans les secteurs du commerce et des activités immobilières (y compris la construction de logements). S’agissant de la répartition des hausses salariales au sein de l’entreprise, si celles des non-cadres reposent d’abord sur des augmentations collectives, celles des cadres dépendent avant tout des augmentations individuelles (pour 75 % de l’enveloppe). Enfin, 30 % des entreprises prévoient de distribuer une « prime de partage de la valeur » (prime Macron), qui s’ajoutera aux augmentations de salaires.
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