En maîtrisant ses délais de paiements, autant du côté clients que fournisseurs, la France a terminé l’année 2022 avec un besoin en fonds de roulement (BFR) stable, à 50 jours, et sensiblement inférieur à la moyenne de l’Europe de l’Ouest (68 jours), selon la dernière étude d’Allianz Trade sur le sujet. Un résultat d’autant plus notable que, l’an dernier, le BFR a augmenté de 9 jours à l’échelle internationale : par conséquent, les entreprises ont désormais besoin de 72 jours de chiffre d’affaires en moyenne pour financer leur cycle d’exploitation. Si cette hausse touche l’ensemble des régions du globe, certains pays, comme la Suède, le Danemark et la Chine, sont plus particulièrement affectés (+·15 jours).
En outre, parmi les secteurs, les équipements de transport (+·20 jours) ou l’électronique (+·18 jours) sont les plus durement frappés en raison d’une sensibilité accrue à la hausse du coût des intrants, relative à des difficultés d’approvisionnement. La conjoncture économique et le rallongement des délais de paiements au niveau mondial (+·5 jours) sont les principaux facteurs de cette hausse du BFR, qui devrait néanmoins se stabiliser cette année. L’étude prévoit en effet un BFR stationnaire pour 2023, alors même que les délais de paiements devraient croître légèrement (+·2 jours).