L’activité de M&A impliquant une entreprise française est tombée en ce début d’année à son plus bas niveau depuis 2013 (pour un premier trimestre), avec une valeur totale de deals limitée à 22,05 milliards de dollars, en baisse de 59 % par rapport à 2022, selon Refinitiv. Le nombre de deals (607) est également au plus bas depuis 2013. Aucune opération supérieure à 5 milliards de dollars n’a été enregistrée, une situation inconnue, pour un premier trimestre, depuis 2012.
Le deal le plus important a été la vente par TotalEnergies au canadien Couche Tard de son réseau de stations-service dans quatre pays européens, pour un montant de transaction de 3,1 milliards de dollars. Si l’on considère les cibles françaises, la première opération annoncée a été la sortie de la cote de Rothschild & Co, les familles Peugeot et Wertheimer (Chanel) devenant actionnaires de la banque (2,38 milliards de dollars), suivie du rachat par Bolloré de ses propres actions (1,78 milliard). Lazard s’est arrogé le premier rang des banques d’affaires pour les deals impliquant une contrepartie française, suivi de Centerview Partners et Bank of America.