Le nombre d’emplois potentiellement menacés par les défaillances d’entreprises augmente et a déjà légèrement dépassé son niveau moyen prépandémique.
A fin septembre, en France, le nombre de défaillances cumulé sur les douze derniers mois atteignait 51·160, selon les données de la Banque de France. Si ce nombre est supérieur aux mois précédents, la hausse des faillites semble ralentir et reste bien en dessous de la moyenne prépandémique sur la période 2010-2019 de 59 342 faillites d’entreprises par an. Alors que le nombre de faillites d’entreprises était tombé au plus bas durant la période Covid, avec environ 28 000 défaillances sur un an. Depuis, le rattrapage des défaillances affecte les entreprises quelle que soit leur taille. Cependant les ETI et les grandes entreprises sont les plus touchées, avec 56 défaillances sur douze mois, soit bien plus que la moyenne prépandémique de 33 entreprises en faillite par an. D’ailleurs, seul le nombre de défaillances des microentreprises est inférieur à son niveau prépandémique.
De ce fait, le nombre d’emplois potentiellement menacés par les défaillances d’entreprises augmente et a déjà légèrement dépassé son niveau moyen prépandémique de 171 305. Néanmoins, l’inquiétude vis-à-vis de la hausse des défaillances doit aussi être rapportée au dynamisme des créations d’entreprises. Or celles-ci sont proches de leur niveau le plus élevé, y compris hors microentreprises.