Si quelques émissions obligataires peuvent avoir été notées récemment, comme celles de Carrefour, Danone ou Eramet, les données à fin mars témoignent d’un effondrement des financements de marché dont bénéficient actuellement les entreprises françaises non financières. Sur douze mois glissants, se terminant fin mars, les émissions de dettes en euros, nettes des remboursements, ont été légèrement négatives, de 180 millions d’euros, selon la Banque de France, soit le plus faible niveau depuis 2008. Si l’on considère les émissions en devises, le bilan est encore plus négatif (-10,13 milliards d’euros). Au total, les financements de marché – en euros et devises•–, nets des remboursements, sont donc négatifs, à hauteur de 10,3 milliards sur un an, soit leur niveau le plus bas depuis le début des années 2000. En septembre 2008, ces financements étaient restés positifs sur un an, atteignant 3,5 milliards d’euros. En revanche, le financement par crédit bancaire reste élevé, avec un flux de crédit net de 80,5 milliards d’euros sur douze mois.
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