Souhaitant développer un partenariat en Afrique pour son programme de recyclage des déchets, Unilever annonce avoir eu recours à un contrat à impact de développement (Development Impact Bond) pour financer Wecyclers, une société nigériane de collecte de plastique. Unilever est la première entreprise à utiliser cet instrument inspiré des Social Impact Bonds jusqu’alors réservé aux financements par des acteurs publics. Dans les faits, le fonds d’investissement Bridges Outcomes Partnerships a accordé à Wecyclers un prêt de 2 millions de dollars, pour lequel Unilever se porte garant du remboursement à condition que la start-up nigériane respecte ses engagements, c’est-à-dire la collecte de plus de 30 000 tonnes de déchets plastiques au cours des cinq prochaines années et la création de plus de 700 emplois formels. « Le capital investisseur est 100% à risque. Il accepte de ne pas être remboursé si les objectifs ne sont pas atteints », précise Khadija Khan responsable des solutions à impact social chez Société Générale qui a structuré l’opération. « Le modèle de financement est celui d’un social impact bond, mais dans notre cas le tiers payeur, en l’occurrence Unilever, n’est pas une institution publique mais une entreprise », explique Khadija Khan.
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