La France possède 4 des 5 plus grandes entreprises familiales européennes cotées, selon le rapport « The CS Family 100 » du Credit Suisse Research Institute. En Europe, c’est le groupe LVMH, valorisé à 433 milliards de dollars, qui arrive en tête du classement, suivi du groupe pharmaceutique Roche Suisse. Viennent ensuite L’Oréal (220 milliards de dollars), Hermes International SCA (192 milliards de dollars) et Christian Dior (154 milliards de dollars). Autre spécificité de l’Hexagone, les entreprises familiales s’illustrent par leur ancienneté : 4 des 15 plus anciennes entreprises familiales européennes sont françaises avec Wendel (fondée en 1704), Hermes International SCA (1837), Oeneo (1838) et Robertet (1850). Or, les entreprises familiales se différencient à plusieurs égards des autres structures. Par exemple, les entreprises familiales tendent à verser un dividende plus important que les autres entreprises. En outre, à l’échelle mondiale, sur les quinze dernières années, les dépenses en R&D représentent en moyenne 3,5 % du total du chiffre d’affaires des entreprises familiales contre 6,6 % pour le reste des entreprises. Néanmoins, ce déficit d’investissements n’est pas synonyme de moins d’innovation. Une des raisons avancées est celle d’une meilleure rétention du capital humain : dans les entreprises familiales, 40 % des PDG restent plus de 10 ans contre 15 % pour le reste des entreprises.
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