Depuis plusieurs années, le développement par la coopérative bancaire Swift du service Gpi (Global payment innovation) a permis de rendre l’exécution des paiements transfrontaliers réalisés par les entreprises plus rapide et plus transparente. Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), les évolutions à venir dans ce domaine pourraient cependant être moins favorables aux corporates. Dans sa revue trimestrielle publiée hier, l’institution s’inquiète en effet de la diminution des correspondants bancaires actifs dans le monde. Ces derniers ont pourtant un rôle stratégique puisqu’ils ont pour mission de traiter un virement transfrontalier dans les zones dans lesquelles la banque chargée par son client entreprise d’exécuter la transaction est peu, voire pas, présente. Le nombre de ces acteurs a ainsi reculé de 20 % entre 2011 et 2018, une tendance perceptible dans l’ensemble des régions du globe. En outre, le nombre de «corridors», c’est-à-dire de «routes» utilisées pour faire passer un flux d’un pays à un autre, est passé de 10 800 à 9 800 sur la période. Une tendance qui pourrait doublement affecter les entreprises, prévient la BRI : en plus de compliquer l’acheminement de fonds vers les comptes bancaires hébergés dans certains pays – principalement émergents –, elle pourrait aboutir à une hausse globale des frais prélevés par les banques pour traiter ce type d’opérations.
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