Budgets 2016

Le baromètre des directeurs financiers

Publié le 18 septembre 2015 à 18h02

Arnaud Lefebvre

Entamant leur processus budgétaire pour l’exercice 2016, les directeurs financiers interrogés par Option Finance se montrent dans l’ensemble à la fois confiants à court terme et prudents à moyen terme.

En effet, si les perspectives s’annoncent relativement positives en raison de carnets de commandes souvent bien remplis, les motifs de préoccupation ou de vigilance restent importants en cette rentrée. Sur les marchés financiers, la forte volatilité des devises et des prix des matières premières, pétrole en tête, tend à compliquer la détermination des projections budgétaires. Surtout, elle amène des responsables financiers à revoir leur stratégie de couverture des risques. Pour les groupes présents à l’international, le ralentissement économique qui touche les pays émergents, principalement la Chine, la Russie et le Brésil, commence également à se faire ressentir sur leur niveau d’activité dans ces économies. S’agissant des pays avancés, la reprise est en revanche perceptible dans plusieurs d’entre eux, sauf… en France, où un véritable rebond de la croissance tarde encore à se matérialiser !

Dans ce contexte, la plupart des sociétés prévoient d’accroître leurs investissements dans les prochains mois, ce qui passera également par la réalisation d’acquisitions tant en France qu’à l’étranger. A ce titre, les mesures fiscales destinées à relancer l’investissement, comme le «sur-amortissement», sont accueillies favorablement. Pour autant, les entreprises insistent sur le fait que les principaux moteurs de l’investissement demeurent le niveau de la demande et l’état de leur compétitivité. Or, sur ce dernier point, le renchérissement récent des impôts locaux notamment est perçu comme un obstacle.

Alain de Woillemont, directeur financier, Ceva santé animale

  • Secteur d’activités : santé animale
  • Chiffre d’affaires en 2014 : 766 millions d’euros

Environnement économique et financier

Ayant enregistré une croissance autour de 5 % en 2014, le marché mondial de la santé animale représente actuellement environ 25 milliards de dollars. Ce secteur devrait progresser à un rythme comparable ces prochaines années, compte tenu notamment de la hausse tendancielle de la consommation de protéines animales et de l’augmentation du nombre d’animaux de compagnie à l’échelle internationale. Cette tendance est particulièrement portée par les pays émergents, où une part de plus en plus importante de la population accède au statut de «classe moyenne». Les turbulences que connaissent actuellement ces économies risquent toutefois de mettre nos marges sous pression, principalement en raison de la volatilité de leurs devises. Ainsi, nous avons notamment renforcé notre couverture de change sur le renminbi et avons convenu avec plusieurs de nos filiales et partenaires commerciaux de libeller certaines de nos transactions en euros plutôt qu’en devises locales.

Investissement

Pour rester compétitifs face à nos concurrents internationaux et assurer notre croissance future, nous devons maintenir un effort d’investissement constant dans la recherche et le développement de nouveaux traitements pour les animaux, a fortiori dans un contexte où de nouvelles pandémies apparaissaient régulièrement. C’est pourquoi nous continuerons à consacrer en moyenne 10 % de notre budget annuel à cette activité, pour laquelle nous bénéficions en outre de mesures fiscales incitatives en France comme le crédit impôt recherche (CIR). Nous comptons en outre allouer plusieurs dizaines de millions d’euros au renforcement de nos capacités de production en France et à l’étranger.

Autres priorités

Alors que nous disposons d’une quarantaine de filiales et que nous sommes présents dans une centaine de pays, nous n’excluons pas de procéder à de nouvelles opérations de croissance externe, notamment en Asie. Faisant actuellement partie des 10 laboratoires vétérinaires les plus importants de notre secteur à l’échelle mondiale, notre objectif est d’intégrer le «top 5» à horizon 2020.

Stéphane-Paul Frydman, directeur général délégué en charge des finances, CGG

  • Secteur d’activité : parapétrolier
  • Chiffre d’affaires 2014 : 3,1 milliards de dollars

L’environnement économique et financier

Cette rentrée est marquée, pour CGG comme pour tous les acteurs du secteur pétrolier et parapétrolier, par la très forte volatilité des prix du baril de pétrole. En effet, ces derniers enregistrent actuellement des fluctuations d’une extrême violence, atteignant des records à la baisse comme à la hausse. Par exemple, après avoir perdu 20 % mi-août, le prix du brent a rebondi de 25 % la semaine suivante ! Il faut remonter à la première guerre du Golfe pour retrouver une telle instabilité. Surtout, ces mouvements semblent pour partie déconnectés des fondamentaux économiques, pour résulter principalement d’entrées et de sorties de positions spéculatives. Par conséquence, la visibilité est très réduite, ce qui complique fortement tout travail de projection.

Les perspectives d’investissement

Même si tous ne suivent pas la même stratégie, la tendance générale chez nos clients est la réduction brutale des dépenses et le ralentissement ou l’arrêt des projets au profit de la préservation immédiate de leur cash-flow. Comme nous dépendons des investissements des compagnies pétrolières, nous sommes directement affectés par ces décisions. Nous devons ainsi nous-mêmes ajuster drastiquement le niveau de nos propres investissements afin de nous adapter à cette conjoncture difficile, à savoir les baisser d’au moins près de 40 % entre 2014 et 2015.

Les autres priorités

Après avoir encore élargi la maturité de notre dette en juin dernier en procédant à une offre publique d’échange sur une souche d’obligations convertibles qui nous a permis de repousser notre prochaine échéance de remboursement significative à 2020, nous allons continuer dans les prochains mois à assurer une gestion stricte du cash et de notre liquidité. Ce chantier va notamment passer, comme le prévoit notre plan stratégique, par une poursuite de notre politique rigoureuse de maîtrise de nos coûts opérationnels ainsi que par une sélection encore plus exigeante de nos investissements.

Laurent Thibeau, directeur financier, DomusVi

  • Secteur d’activité : prise en charge de personnes âgées
  • Chiffre d’affaires en 2014 : 669,9 millions d’euros

Environnement économique et financier

Le secteur de l’accompagnement des personnes âgées continue de bénéficier de l’allongement tendanciel de l’espérance de vie à l’échelle mondiale. En France et en Espagne, les deux marchés où nous sommes présents, la demande pour les services de prise en charge, en établissement spécialisé ou à domicile, de cette partie de la population devrait progresser respectivement de 2 % et de 3,5 % en 2015 et en 2016. A moyen terme, l’Europe devrait rester la région la plus porteuse pour les entreprises de notre secteur d’activité, principalement compte tenu d’un niveau de dépenses publiques dans le domaine de la santé plus important que dans le reste du monde. En France, le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement – actuellement en discussion au parlement – devrait en outre avoir un effet positif sur nos activités. Cette réforme, qui prévoit entre autres d’assouplir les exigences de reporting des entreprises de notre secteur concernant l’utilisation des fonds publics qu’elles perçoivent, notamment en provenance de l’assurance maladie, devrait nous permettre d’alléger la charge de travail de certains de nos collaborateurs financiers.

Investissement

Après avoir consacré l’an dernier 24 millions d’euros à la construction et à la rénovation d’établissements d’accueil, nous comptons investir cette année près de 30 millions d’euros dans des projets similaires. Par ailleurs, nous envisageons d’embaucher plusieurs contrôleurs financiers afin de faciliter l’intégration de la société espagnole Geriatros, que nous avons rachetée en juillet dernier pour 210 millions d’euros.

Autres priorités

Nous comptons poursuivre le développement de notre réseau d’établissements en France et en Espagne, notamment en restant attentifs à de nouvelles opportunités d’acquisitions. En parallèle, nous allons redéfinir certains de nos d’indicateurs de gestion pour les adapter à nos différents domaines d’activité (résidences services, aide à domicile, etc.).

Louis Guyot, directeur administratif et financier, Elis

  • Secteur d’activité : Services aux entreprises
  • Chiffre d’affaires 2014 : 1,33 milliard d’euros

L’environnement économique et financier

Ces derniers mois, nous avons enregistré une bonne activité globale par rapport à la même époque l’année dernière. Toutefois, cette dynamique s’explique avant tout par le fait que l’été a été plus ensoleillé qu’en 2014, permettant à nos clients des secteurs de l’hôtellerie et de la restauration de réaliser une meilleure saison.

En ce qui concerne l’environnement français, l’activité ne redémarre toujours pas. Notre croissance organique, d’environ 3 %, n’est due qu’au gain de nouvelles parts de marché. En revanche, nous observons une très forte reprise de la croissance dans les pays d’Europe du Sud où nous sommes présents. Ainsi, en Espagne, sur le premier semestre 2015, nous avons connu une croissance organique de notre chiffre d’affaires à deux chiffres par rapport à l’année dernière !

Les perspectives d’investissement

Outre les investissements textiles que nous réalisons de manière régulière afin de maintenir la qualité des services que nous proposons à nos clients, nous souhaitons également gagner en capacité. Cette année, nous avons déjà construit une nouvelle usine à Nanterre, dont la capacité de traitement de ligne est deux fois supérieure à celle de notre ancien centre de Puteaux. En outre, nous voulons être en mesure de répondre à l’augmentation de la demande sur nos marchés les plus dynamiques. Nous envisageons ainsi de construire une nouvelle usine à Barcelone.

Les autres priorités

Si notre entrée en bourse et le refinancement de notre dette effectués cette année nous permettent de repartir sur de nouvelles bases en termes de financement, nous envisageons également de mettre en place un programme de billets de trésorerie. Nous estimons que ces derniers pourraient nous faire économiser jusqu’à 3 millions d’euros en termes de frais financiers par rapport à nos lignes de crédit. D’un point de vue réglementaire, nous serons très attentifs aux discussions en cours sur le droit du travail. En effet, nous employons 21 000 personnes, dont une bonne partie non qualifiées et non délocalisables. Les réformes à venir nous affecteront donc forcément d’une manière ou d’une autre.

Nicolas Gardies, directeur administratif et financier, Fountaine Pajot

  • Secteur d’activité : Construction navale
  • Chiffre d’affaires 2013/2014 : 49,6 millions d’euros

L’environnement économique et financier

Pour l’exercice se terminant au 31 août 2015, notre chiffre d’affaires a enregistré une progression annuelle de plus de 20 %. Toutefois, cette croissance demeure contrastée selon les différents pays. Ainsi, notre activité dans les pays émergents a marqué le pas cette année, et la conjoncture de ces derniers pourrait prendre du temps à se redresser. En revanche, les marchés matures comme l’Europe, les Etats-Unis et l’Australie se montrent dynamiques. En ce qui concerne la France, nous sommes optimistes. En effet, si nos ventes de bateaux y progressent à un rythme modéré, entre 2 % et 5 % par an, nous avons observé ces derniers mois un rebond marqué de ces dernières par rapport aux années précédentes.

Les perspectives d’investissement

Compte tenu de cette croissance, nous avons décidé d’accélérer notre programme d’investissement pour l’année à venir. Nous allons investir 4 millions d’euros pour étoffer notre gamme de bateaux, contre plus de 3 millions d’euros l’année dernière, et 2,2 millions d’euros un an plus tôt. Nous comptons également investir dans notre parc industriel. En effet, nous allons mobiliser de manière exceptionnelle notre trésorerie à hauteur de 6 millions d’euros afin d’agrandir notre principal site de production d’une part, et d’optimiser nos processus de fabrication d’autre part. Ces dépenses bénéficieront du mécanisme de suramortissement fiscal annoncé par Manuel Valls en avril dernier pour les investissements industriels. Même si ce geste fiscal est tout à fait appréciable, ce n’est cependant pas ce dispositif qui nous a décidés à investir, mais bien l’évolution de nos propres besoins.

Les autres priorités

Notre développement va focaliser notre attention ces prochains mois, mais nous allons également nous montrer attentifs à l’évolution de la fiscalité locale. Par exemple, la cotisation foncière des entreprises et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ont fortement augmenté ces dernières années, ce qui n’est pas de nature à accroître la compétitivité des entreprises.

David Bourg, directeur général finance et administration, JCDecaux

  • Secteur d’activité : communication (mobilier urbain, transport et affichage)
  • Chiffre d’affaires 2014 : 2,8 milliards d’euros

L’environnement économique et financier

Etant présents dans 76 pays, nous faisons face à des situations très contrastées selon les zones. Certains marchés émergents connaissent une situation difficile, le plus touché étant la Russie. Hong Kong ralentit sensiblement et en Chine, le constat est mitigé. Certes, nous y enregistrons une décélération perceptible depuis le début de l’année. Pour autant, notre activité «transports terrestres» demeure solide. Au Moyen-Orient, la chute des prix du pétrole pèse sur notre business qui reste, néanmoins, en croissance. Par ailleurs, nos activités se portent très bien en Amérique latine, en Inde et en Asie du Nord, particulièrement au Japon. En Europe, la situation est globalement dynamique, notamment en Allemagne et dans les pays du Sud. En revanche, l’environnement reste tendu en France, et à ce stade, nous ne ressentons pas de reprise du marché publicitaire. Le Royaume-Uni est plutôt bien reparti après un deuxième trimestre difficile du fait des élections. Grâce à notre mix géographique (un peu moins de 60 % du chiffre d’affaires réalisé en Europe, plus d’un tiers dans les émergents et 6,5 % aux Etats-Unis) ainsi qu’aux nombreux projets d’infrastructures en développement à l’international, nos perspectives de croissance restent toutefois solides.

Les perspectives d’investissement

Au premier semestre 2015, nous avons investi 107,9 millions d’euros, soit davantage qu’un an plus tôt. Opérant dans des métiers de concession, le groupe va continuer d’investir, d’autant que de nouveaux contrats sont remportés régulièrement. En outre, certains de nos concurrents sont fragilisés par la conjoncture, ce qui crée des opportunités pour le groupe. Dans le contexte actuel, nous allons toutefois maintenir une grande sélectivité. Le montant de nos «capex» pour 2016 doit encore être arrêté, mais nous prévoyons de renforcer nos moyens dans l’ensemble des marchés dans lesquels nous sommes présents, y compris dans les pays émergents. Sur le plan des acquisitions, nous saurons saisir les opportunités de consolidation.

Les autres priorités

L’un de nos principaux chantiers consiste en l’intégration du n° 1 de la communication extérieure en Afrique, Continental, acquis en juin dernier. La gestion des risques de change représente également un sujet d’attention. Certes, nous bénéficions le plus souvent d’une couverture naturelle, avec des dépenses et des recettes libellées dans les mêmes devises. Mais l’ampleur des récentes fluctuations monétaires nous incite à la vigilance. Dans la mesure où nous nous développons en Afrique et en Amérique latine, nous travaillons aussi sur la mise en place d’outils, rattachés à notre cash pooling, afin de simplifier les remontées de trésorerie.

Jean-Sébastien Leoni, directeur général adjoint finances, NGE

  • Secteur d’activité : BTP
  • Chiffre d’affaires 2014 : 1,48 milliard d’euros

L’environnement économique et financier

Contrairement à ce qui ressort du discours ambiant, nous ne ressentons toujours pas d’amélioration de l’activité en France. Ce constat peut toutefois s’expliquer par le fait que, dans les travaux publics, nous sommes généralement en retard de 12 à 18 mois par rapport au cycle économique global en raison de la durée assez longue de nos carnets de commande. A ce jour, les perspectives restent d’un point de vue général très dégradées, avec une croissance négative du secteur en 2015, et probablement en 2016. Pour autant, certains segments de marché, sur lesquels nous sommes très présents, sont dynamiques, comme par exemple dans le domaine du rail et du génie civil. En outre, NGE est actif à l’export, en Afrique, en Amérique centrale et au Moyen-Orient. Dans ces zones, la demande d’infrastructures est très forte. Notre chiffre d’affaires à l’international va ainsi doubler cette année, et la tendance devrait rester favorable dans les prochains mois.

Les perspectives d’investissement

Depuis 2010, nous avons traversé la crise avec des résultats en amélioration. Cette résistance a notamment été permise par le maintien d’un niveau d’investissements élevé. En 2015, nous avons investi 63 millions d’euros en matériels productifs. Nous allons poursuivre sur cette voie en 2016. Dans ce contexte, nous sommes très satisfaits de l’entrée en vigueur du «suramortissement». Cette mesure gouvernementale, qui permet d’amortir les biens productifs à hauteur de 140 % de leur valeur, va constituer un coup de pouce appréciable. Néanmoins, je ne suis pas certain qu’elle nous incite à augmenter notre programme d’investissements, celui-ci étant déjà important. Enfin, nous devrions également continuer à réaliser des acquisitions.

Les autres priorités

Le principal chantier de la rentrée porte sur notre système d’information. Dans la mesure où NGE s’est fortement développé au cours des dernières années, nous venons de lancer une réflexion afin de le remplacer, d’autant que cet outil a plus de dix ans. La seconde priorité concerne la digitalisation de nos processus. A ce jour, les échanges de factures avec nos clients ne sont pas encore dématérialisés. Comme cela va prochainement devenir obligatoire pour les contrats passés avec l’Etat, nous allons nous pencher sur cette problématique, ce qui va se traduire par la mise en place de logiciels.

Nicolas Boyer, directeur financier, OVH

  • Secteur d’activité : hébergement de données
  • Chiffre d’affaires en 2014/2015 : 255 millions d’euros

Environnement économique et financier

Représentant actuellement 15 milliards de dollars à l’échelle mondiale, le marché de l’hébergement de données (data) devrait connaître en 2015 et en 2016 une croissance de l’ordre de 40 %, comparable à celle enregistrée ces dernières années. Ce dynamisme s’explique par la forte progression de la demande des entreprises pour des solutions informatiques dématérialisées de type cloud. En termes de conditions de financement, nous suivons avec attention l’évolution de la parité euro/dollar et des taux d’intérêts. L’affaiblissement de la monnaie unique a en effet entraîné une hausse du coût de nos importations de composants électroniques (ces dernières étant majoritairement libellées en dollar), ce qui nous a contraints, d’une part, à répercuter partiellement cette dernière sur nos prix et, d’autre part, à renforcer notre couverture de change sur cette paire de devises.

Investissement

Compte tenu de la croissance rapide de notre secteur d’activité, nous prévoyons d’investir 400 millions d’euros entre 2015 et 2018, dont une part significative en France. Ces investissements, financés aux deux tiers par le crédit revolver et l’Euro-PP que nous avons mis en place à fin 2014, serviront essentiellement à développer nos infrastructures. La construction de serveurs et de data centers représente en effet la majeure partie des coûts des entreprises de notre secteur. Notre objectif est ainsi de consolider notre position de leader européen de l’hébergement de données tout en renforçant notre présence en Amérique du Nord, face à des concurrents comme Microsoft, IBM et Amazon.

Autres priorités

L’un de nos autres principaux chantiers au sein de la direction financière porte sur la mise en place d’un nouveau système d’information, ainsi que sur l’optimisation de nos processus de reporting et de mesure de la performance. Cette démarche est essentielle pour assurer le bon développement de nos activités, notamment à l’international, et nous préparer à répondre aux exigences réglementaires croissantes dont notre société fera l’objet au fur et à mesure de son développement. Nous nous préparons par exemple d’ores et déjà à établir nos comptes selon les normes IFRS, même si nous ne sommes pas cotés en bourse à l’heure actuelle.

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