Option Droit & Affaires publie ses classements d’avocats spécialisés en Private Equity. L’occasion de faire le point sur le marché des conseils juridiques intervenant en la matière.
L’année 2015 a été mitigée sur le front du private equity. En LBO tout d’abord, le marché a souffert du manque de cibles de qualité. Seules les «pépites» ont donc trouvé preneur, et souvent à des prix forts et avec peu de garanties bénéficiant à l’acquéreur. Sur quelques dossiers, l’euphorie, parfois nuisible, du passé a fait son grand retour. Il n’est ainsi plus rare de voir des cibles valorisées plus de 10 fois leur Ebitda. L’abondance de liquidités et la volonté des sponsors de déployer du capital a en effet poussé certains fonds à payer le prix fort !
Les sorties de LBO alimentent le marché du private equity
Face au peu de deals primaires, c’est avant tout les sorties de LBO qui ont alimenté le marché. IPO, cession à un industriel ou à un fonds, toutes les options étaient ouvertes pour permettre à un actionnaire de revendre sa participation. Les quelques échecs boursiers comme Oberthur ou Labco n’ont pas freiné les ambitions de tout le monde. On attend en effet d’autres IPO en début d’année 2016, comme SMCP par exemple.
Sur le plan des cabinets d’avocats, la concurrence a été rude entre ceux qui interviennent majoritairement sur des deals supérieurs à 300 millions d’euros. Quelques grands noms se sont fait remarquer cette année, comme Clifford Chance, Willkie Farr & Gallagher ou encore King & Wood Mallesons. D’autres ont été moins chanceux, en misant parfois sur des candidats non retenus dans les enchères.
En mid cap, le marché a un peu plus peiné à redémarrer. Si tous les cabinets sont en ordre de marche et s’investissent...