Option Finance, le cabinet Deloitte et l’éditeur de logiciels financiers Kyriba viennent de réaliser leur première étude sur la gestion des paiements au sein des entreprises. Menée auprès de 133 responsables financiers de PME, ETI et grands groupes français, celle-ci met en lumière la forte hétérogénéité des outils utilisés en interne pour traiter ces flux. Une situation de nature non seulement à compliquer le processus de prévisions de trésorerie, mais aussi à renforcer les risques, notamment en matière de fraude.
Lorsque les entreprises avaient été contraintes de faire basculer tout ou partie de leurs collaborateurs en télétravail, en mars 2020, un doute avait gagné les équipes financières : seraient-elles en mesure de verser les salaires et de payer leurs charges diverses à distance, mais aussi de pouvoir encaisser les rentrées d’argent attendues ? « A l’époque, directeur financier d’un groupe de BTP, j’avais de réelles inquiétudes quant à la possibilité de le faire », se remémore Samuel Guillon, aujourd’hui senior vice president strategy de Kyriba, éditeur de logiciels de gestion de trésorerie, de risques financiers, de paiements et de besoin en fonds de roulement. Dans ce cas précis, et le plus souvent, le pire a pu être évité, comme le confirme la première étude « Paiements & Sécurisation » publiée par Option Finance, Deloitte et Kyriba.
Méthodologie
- Réalisée par Spoking Polls pour Option Finance, Kyriba et Deloitte, l’étude intitulée « Paiements & Sécurisation » a été menée entre le 14 avril et le 17 mai 2021 auprès de 133 directeurs financiers, trésoriers et directeurs systèmes d’information trésorerie.
- Les répondants évoluent dans des secteurs d’activité variés (agriculture, commerce, industrie-BTP, services aux particuliers, etc.) et dans des entreprises dont le chiffre d’affaires est compris entre quelques dizaines de millions d’euros et plus de 1 milliards d’euros (35 % au-delà de ce seuil).
Des besoins satisfaits
Mené auprès de 133 responsables financiers d’entreprises françaises (voir méthodologie), ce sondage montre que pour 76 % des intéressés, les systèmes de paiement ont joué un rôle clé pour la continuité de l’activité (67 % dans les groupes de plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires). Seuls 8 % du panel admet qu’il a été difficile de maintenir les processus des paiements à distance. Dans ce contexte, le niveau de satisfaction portant sur les outils utilisés est élevé. Qu’elles s’appuient sur un support bancaire (e-banking) ou sur un outil spécialisé, respectivement 85 % et 78 % des entreprises (83 % et 79 % chez les plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires) déclarent en effet que leur équipement correspond à leurs besoins.