«Au-delà du recours possible à la Médiation du crédit, c’est tout le réseau des services économiques de l’Etat en région qui est en alerte.»
Les entreprises françaises auraient déjà subi près d’un milliard d’euros de pertes depuis le début de l’épidémie de coronavirus. Cette situation a-t-elle incité le ministère de l’Economie et des Finances à réagir très rapidement en annonçant un certain nombre de mesures dès le 21 février dernier ?
L’Etat a effectivement pris conscience très tôt de l’impact économique que le Covid-19 pouvait avoir sur les entreprises. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a réuni dès le 21 février les représentants des grandes filières industrielles ainsi que les organisations professionnelles, et les a rencontrés à nouveau le 3 mars dernier pour faire un point de situation. Dès la première réunion, des mesures d’accompagnement aux entreprises en difficulté, en particulier les PME, ont été annoncées. Il nous semblait impératif de mettre à leur disposition des outils de soutien, notamment des dispositifs de trésorerie, qui soient mobilisables très rapidement. Beaucoup de questions nous sont posées par les entreprises, notamment sur le cas de force majeure, le droit de retrait… L’un de nos objectifs est donc de répondre le plus rapidement possible aux interrogations des entreprises. Nous travaillons d’ailleurs avec le ministère de la Santé et celui du Travail pour nous assurer que ces informations sont bien coordonnées.
En quoi consistent plus précisément ces mesures ?
Nous avons mis en œuvre toute une série de mesures destinées à permettre aux entreprises de faire face à des situations de trésorerie difficiles. Pour cela,...