Après le choc de 2020, comment les trésoriers ont-ils abordé 2021 ?
Pour ceux qui évoluent dans des secteurs où l’activité ne repart pas, le défi de 2021 reste le même que l’an dernier : veiller à préserver la liquidité de l’entreprise afin d’assurer sa survie. Pour les autres, ce nouvel exercice est davantage placé sous le signe de l’accompagnement de la reprise, mais aussi de la conduite de projets que la crise aura permis d’identifier. Après s’être focalisés exclusivement, au début de la pandémie, sur la sécurisation des ressources du groupe et sur le pilotage du cash, de nombreux professionnels ont en effet mené, durant la seconde partie de 2020, des audits. Objectif recherché : corriger des situations anormales qui avaient été découvertes quelques semaines plus tôt au sein de la direction financements et trésorerie, par exemple en termes de remontée du cash issu des filiales. Pour les membres de l’AFTE, la tonalité de l’exercice en cours sera donc très différente d’une société à l’autre.
De manière générale, la fonction de trésorier sort-elle renforcée de cette crise ?
Avec l’arrêt total ou partiel de l’activité durant les confinements, il y a eu une prise de conscience manifeste tant au niveau des directions générales que des équipes opérationnelles sur le fait que le cash et sa gestion étaient primordiaux. À ce titre, l’expertise des trésoriers dans ce domaine et leur capacité de réaction leur a incontestablement apporté une certaine forme de reconnaissance en interne. Cela n’est sans doute pas étranger aux nombreux recrutements de trésoriers juniors en ce moment.
Quels sont les sujets prioritaires identifiés par l’AFTE cette année ?
La gestion de la sortie de la crise et le remplacement...