En 2020, Groupe Up a élaboré sa déclaration de performance extra-financière grâce à la solution d’une start-up canadienne, Metrio. L’outil lui a non seulement permis de simplifier le traitement de ses données RSE, mais aussi d’en clarifier la présentation.
Rompu aux exercices de communication extra-financière imposés successivement par la loi Grenelle 2 de 2010 puis par la directive européenne RSE de 2014, Groupe Up n’en cherchait pas moins, depuis plusieurs années, à fluidifier ce travail très fastidieux. «Avec le temps et l’internationalisation de l’entreprise, le nombre de données constituant la matière brute de nos rapports a dépassé les 3,5 millions, explique Charline Griaud, responsable de la cellule en charge de la production du reporting extra-financier du groupe. Aujourd’hui, cette tâche mobilise quelque 160 collaborateurs répartis dans 40 filiales implantées dans près de 30 pays !»
La société coopérative et participative spécialisée dans les systèmes de paiement, qui a réalisé 587 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019, a trouvé la solution à son problème… outre-Atlantique ! Début 2020, après une veille de marché, elle s’est tournée vers la start-up montréalaise Metrio, conceptrice d’une solution logicielle dédiée à l’optimisation de la collecte et du traitement des données RSE des entreprises, pour élaborer sa dernière déclaration de performance extra-financière (DPEF). Active essentiellement au Canada, la jeune pousse compte aujourd’hui quelques clients français, comme Decathlon ou Bonduelle.
Des saisies automatiques de données
Déployée au printemps dernier, la solution de Metrio présentait un premier avantage aux yeux de Groupe Up : commercialisée en mode Saas, elle est accessible depuis n’importe quel terminal, partout dans le monde. «Sur cet...