Votre mandat de président de la DFCG, fonction que vous occupez depuis janvier 2021, arrive à échéance en fin d’année. Quel bilan en tirez-vous ? 

Avant que je prenne mes fonctions, le métier de directeur financier avait déjà beaucoup évolué, mais en trois ans, j’ai pu constater à quel point ces changements se sont accélérés. Les domaines d’intervention de la direction financière se sont en effet élargis en raison de l’apparition ou de la montée en puissance de nouvelles tendances de fond : la prise en charge, dès 2025, d’une bonne partie des problématiques de RSE avec l’élaboration d’un reporting extra-financier, la mise en place de la facturation électronique qui bouscule les organisations, le développement des problématiques de cybersécurité – un sujet loin d’être encore maîtrisé par la plupart des entreprises –, la formation et la motivation des équipes… En parallèle, les directions financières ont dû également s’organiser pour s’adapter au télétravail pendant la crise sanitaire, puis ensuite à sa généralisation à temps partiel. Enfin, elles ont dû aussi prendre en compte les bouleversements enregistrés sur le plan économique avec le retour de l’inflation, la hausse des taux… et leurs conséquences sur les modalités de financement. 

Comment la DFCG a-t-elle accompagné ces changements ? 

Nous avons dû, nous aussi, nous adapter pour répondre aux besoins de nos membres face à ce nouvel environnement. Nous avons ainsi renforcé nos activités sur le plan régional en développant les échanges avec nos représentations, dont le nombre a par ailleurs augmenté avec la création de nouvelles antennes dans les DOM-TOM (en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion). Nous avons en parallèle...