Votre association vient d’adresser un courrier, cosigné par l’ANAF et regroupementPPlocal, à Bruno Le Maire, dans lequel vous formulez des propositions pour encourager l’actionnariat individuel en France. Pourquoi avez-vous entrepris cette démarche ?
Nous avons rédigé ce courrier car aucun représentant d’actionnaires individuels n’a été reçu ou entendu dans le cadre de la consultation préalable au futur projet de loi Entreprises. Les associations d’actionnariat individuel sont insuffisamment reconnues et écoutées en France.
Or, lors de précédents quinquennats, nous avons vu certains produits, qui ne répondaient pas aux attentes, être mis en place, tels que le PEA-PME. Par ailleurs, le gouvernement souhaite orienter l’épargne vers le financement de l’économie, mais ne cite que des plans collectifs, comme l’épargne retraite ou l’assurance-vie, alors que l’investissement direct en actions est la voie la plus simple, et avec des frais limités, permettant de répondre à l’objectif de donner aux entreprises le capital dont elles ont besoin.
Aussi, plutôt que de répondre sur certains points de la consultation en ligne mise en place par le ministère de l’Economie et des Finances, nous souhaitions souligner l’utilité pour l’économie d’un développement plus large de l’actionnariat individuel.
Quels sont les freins que rencontre aujourd’hui l’actionnariat individuel ?
L’actionnariat individuel s’est considérablement réduit ces dernières années et cela est dû à plusieurs facteurs. Cela vient d’abord du fait qu’il est insuffisamment défendu, notamment par l’Autorité...